Réformes: bilan hebdomadaire d’Ukraine Média Centre des Réformes (23 – 30 octobre)

La déréglementation. Selon la Banque mondiale, le climat pour les entreprises s’améliore en Ukraine. Dans le classement annuel du Doing Business, l’Ukraine prend la 83 ème place sur 189 pays, soit une avance de 13 places par comparaison avec l’année dernière (étant donné les changements liés à la nouvelle méthode de calcul, la progression réelle de l’Ukraine est de 4 places). Cependant, le seul domaine où l’Ukraine a réellement réussi, selon la Banque mondiale, est l’enregistrement des entreprises.

Selon les experts, la place de l’Ukraine dans le classement aurait pu être trois fois meilleure, si le Parlement avait adopté un certain nombre de projets de loi.

La réforme de la santé. Un coup décisif a été porté à la corruption dans les marchés publics de médicaments : l’Organisation des Nations Unies est devenue un puissant concurrent de la mafia dans le domaine des achats d’État.Le ministère de la Santé de l’Ukraine a signé un accord avec le Programme de développement de l’ONU qui prévoit que l’achat de médicaments et de dispositifs médicaux sera réalisé selon le système clair et transparent des achats internationaux à partir de 2015. Le montant du contrat est de 620 millions de hryvnia. Mais ceci n’est qu’un début. Dans l’avenir, le ministère de la Santé prévoit d’utiliser les marchés internationaux pour 12 programmes nationaux dont le montant total s’élèvera à 2 milliards de hryvnia. L’achat des médicaments aux frais de l’État est l’un des secteurs les plus corrompus en Ukraine. Par conséquent, la participation de l’ONU permettra non seulement de fournir aux malades ukrainiens des médicaments à des prix inférieurs, mais aussi de contribuer à l’instauration, à l’intérieur du pays, d’un système d’approvisionnement transparent, basé sur les meilleures pratiques internationales.

La privatisation. La vente des biens d’Etat a été simplifiée. Le Fonds des biens d’État a décidé de vendre les biens de la soi-disant petite privatisation non seulement selon la manière traditionnelle, mais aussi selon les exigences de l’époque actuelle : par des ventes aux enchères électroniques. En trois ou quatre mois, le Fonds devrait développer des logiciels pour pouvoir réaliser ces enchères.