Menu

Bilan de la semaine. 1174–1178 jours de résistance

La semaine a été marquée par la poursuite des combats, des bombardements et l’attente de négociations directes entre la Russie et l’Ukraine à Istanbul, qui n’ont pas eu lieu au plus haut niveau en raison de l’absence de Poutine. Le vendredi 16 mai, des pourparlers auront lieu entre des délégations de niveau inférieur. La Russie démontre systématiquement son absence de volonté de mettre fin à la guerre : ni cessez-le-feu de 30 jours, ni rencontre au plus haut niveau qui aurait pu acter une décision politique d’aller vers la fin de la guerre, n’ont été mis en place. Il n’y a aucune raison de s’attendre à ce que les négociations entre les délégations russe et ukrainienne aboutissent à un cessez-le-feu ou à des décisions majeures.

En parallèle des discussions sur les négociations, la Russie se prépare à une campagne estivale. Les Russes envoient des recrues mal formées dans des assauts d’infanterie, mais enrôlent chaque mois environ 50 000 soldats, selon l’ISW. Les États-Unis ont averti que la Russie préparait une nouvelle offensive, selon CNN. La Russie a été reconnue responsable de l’abattage du vol MH17 : décision de l’OACI.

Le chancelier allemand Friedrich Merz a déclaré qu’un nouveau paquet de sanctions contre la Russie pourrait être adopté lors de la réunion du Conseil de l’UE à Bruxelles le 20 mai.

Il a confirmé que le nouveau paquet de sanctions était prêt à être approuvé : « Le nouveau paquet est prêt. Nous prendrons cette décision mardi à Bruxelles ».

Comme rapporté précédemment, le 6 mai, les représentants de l’UE ont entamé les discussions sur le 17e paquet de sanctions contre la Russie, axé sur la machine militaire russe ainsi que sur la flotte dite « fantôme » de Moscou. À l’issue de la réunion du Coreper (Comité des représentants permanents de l’UE) du lundi 12 mai, un accord préliminaire a été trouvé pour l’adoption du nouveau, 17e, paquet de sanctions lors du Conseil des affaires étrangères du 20 mai.

Merz a également déclaré qu’il soutenait la confiscation des avoirs russes gelés, mais uniquement si une base légale permettait une telle action.