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Le projet #AFTERILOVAISK retrace les histoires personnelles des militaires qui ont participé à la bataille d’Ilovaysk

Презентація проекту #AFTERILOVAISK. УКМЦ 29.08.2017

Des photographes ukrainiens ont présenté un projet #AFTERILOVAISK qui décrit  les histoires personnelles des militaires ukrainiens qui ont participé à la bataille d’Ilovaysk, de ceux qui ont réussi à sortir et  de ceux qui n’en sont jamais revenus.  Le projet a été réalisé par Maxime Levine et Markiyan Lyseyko, deux photographes ukrainiens qui ont été piégés dans l’encerclement d’Ilovaysk du 23 au 29 août.

« Ce projet est dédié à la mémoire de ces combattants et des événements tragiques qui se sont déroulés il y a trois ans. Nous avons voulu enregistrer l’histoire de chaque militaire que nous avons rencontré quand nous y étions, ainsi que l’histoire des familles des gars qui sont morts à Ilovaysk pour leur demander pourquoi ils sont allés à la guerre, quel était leur principal mobile, comment ils ont réussi à sortir de l’encerclement et également collecter des témoignages sur la présence de l’armée russe en Ukraine », a raconté Maxime Lévine, photographe de l’édition LB.UA., en présentant ce projet lors d’une conférence de presse à l’Ukraine Crisis Média Center.

« À travers notre projet, nous avons voulu montrer la vie d’une personne avant la guerre et relater ce qu’elle est devenue ensuite. Parmi eux, on relève ceux qui ont été tués, ceux qui ont été blessés, ceux qui sont revenus à la vie normale et ceux qui sont restés dans l’armée. Ces histoires personnelles rassemblées vous révèleront ce que fut cette année 2014, la première année de la guerre avec la Russie », a raconté Markiyan Lysenko.

Aujourd’hui, 14 histoires ont déjà été publiées sur le site, 40 autres sont en cours de réalisation. Selon les auteurs, ces histoires sont réunies par une seule chose : la motivation de participer à la défense de son pays.

Le projet a été réalisé avec l’argent personnel des auteurs et de l’édition «Liviy bereg ». Certaines histoires ont été enregistrées avec le soutien du gouvernement du Canada via le ministère des Affaires Étrangères du Canada et Internews. Le travail a été effectué par des bénévoles.