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Jour 643 de résistance: deux femmes et une fillette de 7 ans tuées par les bombardements russes

Deux femmes et une fillette de 7 ans tuées par des tirs d’obus dans la région de Sumy, l’Ukraine doit se préparer à une intensification des combats et des attaques de missiles de la part de la Russie – Stoltenberg, la Finlande ferme temporairement sa frontière avec la Russie

Deux femmes et une fillette de 7 ans tuées par des tirs d’obus dans la région de Sumy

Dans l’après-midi, l’armée russe a bombardé à l’artillerie des infrastructures civiles dans la région de Sumy, tuant deux femmes et une fillette de 7 ans, et blessant trois hommes. 

Le bureau du procureur rapporte que l’ennemi, utilisant des méthodes de guerre interdites par le droit international, a, selon les données préliminaires, tiré sur les infrastructures civiles de la ville de Seredyna-Buda vers 12h30.

“Suite à cette attaque, au moins 5 maisons privées ont été détruites, et les corps de deux femmes décédées et de deux hommes blessés ont été retirés des décombres. 

Un civil et sa belle-fille de 7 ans ont également été blessés dans leur voiture. La fille est décédée à l’hôpital”.

Pour rappel, au matin du 24 novembre, 510 enfants ont été tués et 1148 autres blessés en Ukraine à la suite de l’agression à grande échelle de la Fédération de Russie.

© Bureau du procureur régional de Soumy

Stoltenberg : l’Ukraine doit se préparer à une intensification des combats et des attaques de missiles de la part de la Russie

Commentant l’état de la guerre en Ukraine, le secrétaire général de l’OTAN, M. Jens Stoltenberg, a déclaré qu’il fallait se préparer à une intensification des combats et des attaques de missiles de la part de la Fédération de Russie.

À l’occasion d’une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’OTAN qui s’est tenue à Bruxelles le 28 novembre, le secrétaire général a noté que des combats intenses se déroulaient sur la ligne de front en Ukraine.

En outre, ” nous avons assisté à des vagues d’attaques de drones contre des villes ukrainiennes “, a-t-il ajouté. “Nous devons nous préparer à une intensification des combats et à une augmentation des attaques aériennes et des tirs de missiles sur les villes ukrainiennes. Il est donc d’autant plus important que les Alliés de l’OTAN se tiennent aux côtés de l’Ukraine.

M. Stoltenberg s’est félicité des annonces récentes d’aide à l’Ukraine faites par les Alliés de l’OTAN, notamment l’Allemagne, les Pays-Bas et la Roumanie.

La Finlande ferme temporairement sa frontière avec la Russie

La Finlande a décidé de fermer temporairement le dernier point de passage frontalier avec la Russie. Cette décision entrera en vigueur à minuit les 29 et 30 novembre et durera jusqu’au 13 décembre.

Le Premier ministre finlandais Petteri Orpo a annoncé que le gouvernement avait décidé de fermer tous les postes-frontières avec la Russie, seul le poste-frontière de Raya-Joosepi en Laponie restant ouvert.

Les demandes d’asile ne pourront plus être déposées que dans les ports et les aéroports. Par ailleurs, cette décision n’affectera pas le trafic ferroviaire de marchandises entre la Russie et la Finlande.

Le Premier ministre a souligné que la raison de cette décision était la tentative de la Russie d’exercer une influence sur la Finlande, ce qui est inacceptable pour Helsinki.

Comme vous le savez, depuis la mi-novembre, le nombre de personnes dépourvues de documents leur permettant d’entrer dans l’UE a augmenté au poste de contrôle entre la Russie et la Finlande. Auparavant, les gardes-frontières russes ne permettaient pas à ces voyageurs de sortir.

Pour lutter contre ce phénomène, la Finlande a commencé à fermer ses postes de contrôle à la frontière avec la Russie, un seul restant en service en Laponie. Depuis samedi dernier, les postes de contrôle de Vaalimaa, Nuijamaa, Imatra et Niirala sont fermés à la circulation.

Le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, s’adressant aux médias, a directement pointé du doigt l’implication de Moscou dans le nombre croissant de demandeurs d’asile à la frontière finlandaise.

Le maintien de la paix est-il possible sans la défaite de la Russie ? L’Ukraine en Flammes #43

Si Poutine remporte cette guerre ou obtient des avantages significatifs, alors pour l’Occident, cela signifiera qu’ils devront attendre cinq ans pour une autre grande guerre avec la Russie. En conséquence, la Russie doit perdre le contrôle de ses armes nucléaires, ses monopoles énergétiques doivent être privatisés pour empêcher le gouvernement de les utiliser pour financer ses objectifs de politique étrangère, et le régime doit être condamné à la fois légalement et moralement. Regardez l’Ukraine en Flammes #43, où nos experts explorent une question cruciale : la paix mondiale durable peut-elle être atteinte sans la défaite militaire, économique et nucléaire de la Russie ?

Invités:

  • Ivanna Klympush-Tsintsadze, Députée du peuple d’Ukraine, Présidente de la Commission de la Rada suprême sur l’intégration de l’Ukraine à l’Union européenne
  • Serhii Kryvonos, Général de réserve des forces armées ukrainiennes
  • Yevhen Mahda, Directeur de l’Institut de politique mondiale

Rapports de crimes de guerre dans le projet Sunflowers. Ukraine in Flames №539

Le nombre de témoins potentiels des crimes commis en Ukraine est énorme, tout comme le nombre de personnes qui ont souffert de ces crimes. L’expérience passée en matière de poursuites internationales et nationales de crimes internationaux suggère que seuls quelques témoins de conflits armés témoigneront devant les enquêteurs et encore moins devant les tribunaux. Cependant, il est important de recueillir autant d’informations que possible sur les preuves de ces crimes et leurs victimes. Regardez l’épisode 539 d’Ukraine on Fire pour en savoir plus sur le projet Sunflowers récemment lancé, qui vise à collecter des informations sur les preuves des crimes de guerre commis en Ukraine.

Invités :

  • Andriy Kosylo, docteur en droit, membre du conseil d’administration de la Fondation Sunflowers
  • Mykhailo Shepitko, docteur en droit, membre du conseil d’administration de la Fondation Sunflowers
  • Eva Hofmannska, docteur en droit, présidente du conseil d’administration de la Fondation Tournesol