La journée a été marquée par la poursuite des hostilités sur l’ensemble de la ligne de front, sans changement significatif sur le terrain. Les Russes attaquent systématiquement la région de Sumy : les installations municipales de Konotop ont été endommagées et les civils sont évacués dans la zone frontalière. Les villages adjacents à la frontière deviennent inhabitables.
Le SBU frappe 12 raffineries de pétrole en Russie. La Russie reconnaît la gravité des attaques ukrainiennes, tandis que les médias occidentaux estiment que les frappes de drones ukrainiens sur les raffineries russes sont devenues une nouvelle étape de la guerre,
Président tchèque affirme que l’Europe sera en mesure de produire la quantité nécessaire de munitions, la Pologne et l’Allemagne lanceront une “coalition de véhicules blindés” pour l’Ukraine en mars.
À la fin de la semaine, la Russie a relancé les attaques massives de missiles à travers l’Ukraine – l’attaque du 21 mars à Kyiv et dans la région a fait 17 blessés, causé de nombreuses destructions et abattu 31 missiles. Il s’agissait de la première frappe sur la capitale après une pause de 44 jours.
Le 22 mars, pour la première fois depuis plus d’un an, les Russes ont attaqué des installations énergétiques à grande échelle, provoquant une perturbation majeure. Le ministre de l’énergie, Herman Halushchenko, a déclaré que l’attaque russe de la nuit du 22 mars visait le secteur énergétique ukrainien et était la plus importante de ces derniers temps. Selon lui, les installations de production, les systèmes de transmission et de distribution d’électricité ont malheureusement été touchés et endommagés dans plusieurs régions.
En outre, l’une des lignes électriques alimentant la centrale nucléaire de Zaporizhzhya a été coupée à cause des tirs d’obus.