L’AIEA a publié un rapport sur la base de la visite à la centrale nucléaire de Zaporizhzhya
Le mardi 6 septembre, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a publié un rapport sur les résultats de la mission de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya.
Le rapport se compose de 52 pages (https://www.iaea.org/sites/default/files/22/09/ukraine-2ndsummaryreport_sept2022.pdf)
Les conclusions de l’AIEA indiquent qu’il est urgent de prendre des mesures temporaires pour empêcher un accident nucléaire, notamment pour établir une zone sûre autour de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya. L’agence est prête à commencer des consultations pour la création urgente d’une telle zone. Les experts de l’AIEA restant à la station surveilleront la situation et recevront des informations directement sur place, et leur présence constante « sera d’une importance capitale pour stabiliser la situation ».
L’AIEA a également souligné qu’il s’agit du premier cas d’un « conflit militaire » dans un objet nucléaire et qu’un accident peut avoir de graves conséquences à la fois en Ukraine et à l’étranger.
Le rapport indique que lors d’une visite à la centrale nucléaire de Zaporizhzhya du 3 septembre, les inspecteurs de la mission ont été témoins de bombardements de la station et ont reçu des instructions pour évacuer, et ont personnellement vu les conséquences des bombardements, dont certains ont touché directement les bâtiments des réacteurs. L’AIEA note que l’équipement militaire à la centrale nucléaire de Zaporizhzhya et les opérations de combat près du territoire de la station menacent le système de protection, et les bombardements dans la région doivent être arrêtés (sans indiquer qui les exécute).
Les inspecteurs de l’AIEA ont vu l’armée russe, leur transport et leur équipement à la centrale nucléaire de Zaporizhzhya, dont plusieurs camions militaires dans les salles des machines au rez-de-chaussée. L’agence recommande de retirer tous les transports des zones où elle peut affecter le fonctionnement de la sécurité et de l’équipement.
Le mandat de la mission de l’AIEA est limitée à la centrale nucléaire de Zaporizhzhya, elle ne peut donc pas exiger la déoccupation de la station par la russie. Dans une interview avec Reuters, le président d’Enerhoatom a considé « très dangereuse » et sans précédent la situation à la station nucléaire de Zaporizhzhya en raison de dommages aux lignes électriques qui relient la station au système énergétique ukrainien.
Selon Kotin, Kyiv s’attend à entendre plus que l’expression de l’inquiétude de l’AIEA. « Une situation inhabituelle est apparue. Tous les experts et le chef de l’AIEA Rafael Grossi comprennent que tout ce dont le monde a besoin est la déoccupation de la station. Mais ils ne peuvent pas le proposer directement en raison d’une restriction de mandat. »
Le prix de l’invasion de l’Ukraine. La perte de troupes de la Fédération de Russie dépassé 50 000 militaires
Depuis le début de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine, la Russie a perdu environ 50 150 de ses militaires au dernier jour. De telles données du mardi 6 septembre a publié le personnel général des forces armées d’Ukraine, les plus grandes pertes par jour subies sont dans la direction de Donetsk. Les envahisseurs ont également perdu plus de 13 000 équipements militaires.
La Commission européenne a proposé de suspendre complètement l’accord de simplification des visas avec la Fédération de Russie
La Commission européenne a officiellement fait une proposition de suspendre complètement le régime de visa entre l’UE et la russie.
Ceci est indiqué dans une déclaration sur le site Web de la CE. La proposition de suspendre l’accord mettra fin à toute simplification pour les citoyens russes qui recherchent un visa à court terme dans la zone Schengen. Les règles du code de visa général seront appliquées à la place.
Dans la pratique, cela signifie: des frais de visa plus élevés: la collection passera de 35 à 80 euros pour tous les candidats.
Temps de considération accru: la date limite standard des consulats sur les applications de visa passera de 10 à 15 jours. Cette période peut être prolongée d’un maximum de 45 jours dans certains cas, lorsqu’une considération supplémentaire de la demande est requise.
Règles plus restrictives pour les visas multiples: les candidats n’auront plus d’accès facile aux visas valables pour plusieurs entrées de la zone Schengen.
Afrique du Sud: neutralité pro -russe? Ukraine on Fire №180
Malgré le fait que le continent africain soit autant loin que possible des domaines de la guerre russo-ukrainienne, il ressent toujours l’influence de l’agression russe dans plusieurs aspects. Le domaine clé de préoccupation est, bien sûr, la sécurité alimentaire. La russie investit depuis longtemps dans l’influence régionale, et bien que certains pays tentent de maintenir la neutralité, en fait, cette neutralité penche souvent vers la position pro-russe. Ukraine On Fire # 180 présente des experts de la République sud-africaine pour résoudre les problèmes que forment cette position.
Orateurs :
- Stephen Gruzd, chef de l’administration africaine et diplomatie de l’Institut sud-africain des relations internationales (SAIIA)
- Dzvinka Kachur, chercheuse, Centre for Sustainability Transitions, Stellenbosch University
- Professeur William Hiss, Ecole de management, Université Vitvatersrand et président exécutif de la Fondation «La Démocratie fonctionne»