Les envahisseurs russes ont occupé 80% de la ville de Severodonetsk dans la région de Louhansk. Dans le même temps, les défenseurs ukrainiens lancent une série de contre-attaques et capturent six militaires russes. Le chef de l’administration militaire de la région de Louhansk, Serhiy Hayday, a déclaré à la télévision ukrainienne : « Même aujourd’hui, nos hommes ont mené de telles contre-attaques d’essai, poussant même quelques russes vers leurs positions dans certaines rues. Ils ont capturé des prisonniers, voyons ce qu’ils disent. 6 prisonniers».
Hayday a également déclaré à Reuters dans un commentaire que des civils se cachaient des bombardements russes près de l’usine chimique Azot à Severodonetsk. «Il y a des civils dans les abris anti-bombes, il y en a beaucoup», a-t-il dit.
Selon Hayday, des stocks de produits chimiques dangereux pourraient encore subsister sur le site. Il a souligné qu’il n’y aura pas de deuxième Azovstal, car l’usine de Marioupol était une immense ville souterraine, ce qui n’est pas le cas d’Azot.
La libération de la région de Kherson se poursuit. Les militaires ukrainiens ont libéré plus de 20 villages dans la région de Kherson, a déclaré le chef de l’Administration militaire de la région de Kherson, Hennadiy Lahouta. « Du côté de la région de Dnipro, plus de 20 villages ont été libérés, et nos forces armées avancent progressivement et vont libérer la région de Kherson», a-t-il déclaré à la télévision ukrainienne. Lahouta a ajouté que 50% de la population a quitté la région de Kherson et que les habitants ont cessé de se rendre aux rassemblements parce que les occupants ont tiré sur des civils avec des balles en caoutchouc et leur ont lancé des grenades flash et assourdissantes.
1er juin – Journée de la protection des enfants en Ukraine. La Journée internationale des enfants de cette année, avec des chiffres terribles. Depuis le début de l’invasion à grande échelle, environ 250 enfants sont morts et plus de 420 ont été blessés. Et ce sont des données préliminaires, car personne ne connaît les pertes exactes dans les territoires temporairement occupés, en particulier à Marioupol (selon des données préliminaires, les pertes civiles dans la ville détruite par l’armée russe atteignent 22 000 personnes). En outre, environ 200 000 enfants ukrainiens ont été déportés vers la Russie dans le cadre des déportations forcées depuis les territoires occupés.
Actuellement, 5,2 millions d’enfants, 3 millions en Ukraine et plus de 2,2 millions d’enfants réfugiés, ont besoin d’une aide humanitaire. Ceci est indiqué dans une déclaration de l’UNICEF à l’occasion de la Journée de la protection de l’enfance.
Darya Herasymchuk, Commissaire du Président d’Ukraine pour les droits de l’enfant et la réhabilitation des enfants, a déclaré que des groupes de psychologues suivent actuellement diverses formations pour aider les enfants en masse et efficacement dans la guerre. Également via le chat-bot «L’enfant n’est pas seul», qui a été lancé il y a trois mois, et qui a reçu plus de 20 000 demandes de familles ukrainiennes ordinaires, qui ont exprimé le désir d’héberger temporairement des enfants qui, pour diverses raisons, étaient sans protection parentale. Après la sélection, il restait plus de 5 000 candidatures et, finalement, des Ukrainiens ordinaires ont hébergé temporairement plus de 1 400 enfants.
Ukraine on Fire №83 : Comment la guerre a rendu la Russie toxique pour la communauté mondiale
L’argent, l’énergie, les affaires, la diplomatie, les sports, l’art et les gens russes sont expulsés de là où ils se manifestent à l’extérieur de la Russie. C’est une attitude juste envers le régime et la société, qui ont planifié l’extermination du peuple ukrainien et commis de nombreux crimes de guerre. La Russie ne peut se débarrasser de sa toxicité qu’en arrêtant la guerre, en modifiant sa position internationale et en assumant l’entière responsabilité des actions du régime Poutine. Ukraine on Fire №83 explique comment l’influence russe devient progressivement plus destructrice pour le monde.
Orateurs :
Bektour Iskender, co-fondateur de Kloop Media
Oleksandr Mishyn, co-fondateur du Centre d’études africaines