Donbass: La situation dans la zone du conflit
La situation dans la zone du conflit reste stable. Au cours des dernières 24 heures, la trêve a été globalement respectée dans la totalité du territoire de la zone du conflit. Dimanche et lundi, le quartier général des Forces unies de l’Ukraine n’a enregistré aucune violation du cessez-le-feu le long de la ligne de démarcation.
«Au cours des dernières 24 heures, le 6 décembre, la trêve est observée dans toute la zone sous responsabilité des Forces unies de l’Ukraine. Depuis ce matin, le 7 décembre, la trêve est également observée dans toute la zone de responsabilité des Forces unies de l’Ukraine », peut-on lire dans le communiqué.
130 jours de cessez-le-feu. Volodymyr Zelensky, président de l’Ukraine, a fait état d’une trêve de 130 jours dans le Donbass: les pertes au combat ont été décuplées. Selon le président, à la même période il y a un an, en moyenne, un militaire ukrainien mourrait toutes les 72 heures.
Le 6 décembre, dans son discours à l’occasion de la Journée des forces armées ukrainiennes, le Président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que le cessez-le-feu dans le Donbass durait depuis 133 jours, période pendant laquelle le nombre de bombardements a été divisé par cinq et le nombre de victimes militaires décuplé.
120e jour de manifestations en Biélorussie: Loukachenko continue de détenir en masse des militants et des journalistes
Plus de 300 personnes, dont des journalistes, ont été arrêtées en Biélorussie lors d’une autre manifestation dimanche.
À 1h30, la liste de l’ONG «Vyasna» compte 315 noms de détenus, la liste est constamment mise à jour. La grande majorité est détenue à Minsk.
L’Association biélorusse des journalistes rapporte que des journalistes de BelaPAN ont également été détenus à Grodno alors qu’ils couvraient les rassemblements.
Le Ministère de l’intérieur a déclaré à BelTA que «de petits groupes de citoyens se sont rassemblés dans différents quartiers de la capitale de midi à 15 heures aujourd’hui, se marquant avec des symboles non enregistrés et des affiches contenant divers appels. À certains endroits, les personnes présentes ont tenté de sortir sur la chaussée. Des mesures ont été prises pour arrêter ces actions».
La police a également signalé que plus de 300 citoyens avaient été détenus sur le territoire de Minsk, à l’encontre desquels une procédure administrative avait été engagée en vertu de l’article 23.34 du Code administratif (violation de la procédure d’organisation ou de tenue de manifestations de masse).
Moldavie: manifestations relatives aux élections anticipées
Dans le centre de Chisinau, les partisans de la présidenté élue moldave Maya Sandu ont organisé une manifestation le 6 décembre, appelant à des élections anticipées et exigeant la démission du gouvernement d’Ion Kiku.
Pourquoi la manifestation a-t-elle éclaté? La présidente élue Maya Sandu a appelé les gens à manifester après les événements du 3 décembre au parlement. Ce jour-là, les députés ont approuvé, sans suivre le règlement intérieur du parlement, les projets de loi sur le budget et la politique fiscale, le budget de la santé et des assurances sociales et sur le transfert du NIB (Service d’information et de sécurité de la République de Moldavie) sous la direction du parlement.
Pendant la manifestation, une résolution a été lue de la tribune, qui a été approuvée par les personnes présentes. Son principal objectif est «La démission immédiate du gouvernement Kiku et l’organisation d’élections législatives anticipées».
«Ce gouvernement est le patron des stratagèmes illégaux par lesquels l’argent public est volé et la population continue de souffrir. Lors des élections du 15 novembre, les citoyens de la République de Moldovie ont clairement déclaré que le mandat de ce gouvernement était expiré et que le Premier ministre Kiku devait démissionner de toute urgence», peut-on lire dans le communiqué.
Élections en Moldavie. On rappelle que lors de l’élection présidentielle en Moldavie du 15 novembre, la gagnante était l’opposition Maya Sandu avec 57,75% des voix. Au total, 1 633 625 personnes ont voté aux élections en Moldavie. L’inauguration de Sandu est prévue le 24 janvier. Elle sera la première femme à occuper le poste présidentiel en Moldavie.
Sociologie: 40% des Ukrainiens ne sont pas prêts à se faire vacciner contre le coronavirus
Actuellement, 40% des Ukrainiens ne veulent pas se faire vacciner, même si le vaccin contre le coronavirus est gratuit. En revanche, 55% des répondants sont prêts à se faire vacciner gratuitement.
S’il est gratuit, seuls 35% des Ukrainiens ont l’intention de se faire vacciner, et 57% ne le feront pas, selon une sociologie récente du groupe «Rating».
Ce sont les données de l’enquête du groupe sociologique «Rating», menée du 28 au 30 novembre auprès de 2 500 répondants dans toutes les régions de l’Ukraine, à l’exception de la Crimée annexée et des zones occupées du Donbass. La marge d’erreur de l’enquête est de 0,95 à 2%.
Cependant, le nombre de personnes souhaitant se faire vacciner contre le coronavirus a augmenté ces derniers mois.
Selon un sondage effectué par l’Institut international de sociologie de Kyiv du 7 au 11 août, seuls 47% des Ukrainiens étaient prêts à se faire vacciner gratuitement et 42% ont refusé de le faire. Parmi les Ukrainiens qui ont refusé de se faire vacciner, 33% ont déclaré que le risque de coronavirus était exagéré, 21% craignaient de développer «autre chose» sous le couvert de la vaccination et 17% se sont qualifiés d’opposants aux vaccinations.
Selon un sondage réalisé par R&B Group en juin, 41% des Ukrainiens voulaient se faire vacciner gratuitement et 49% étaient contre.
Comment l’Ukraine lutte-elle contre le COVID-19 ?
En Ukraine, au cours des dernières 24 heures, le 6 décembre, la maladie de coronavirus a été confirmée chez 8 641 personnes supplémentaires. On sait également qu’hier, 5 123 patients se sont rétablis et 145 sont décédés des suites de complications.
Pendant toute la pandémie en Ukraine, 821 947 personnes ont été détectées positives à la Covid-19. Parmi elles, 423 704 personnes se sont rétablies et 13 733 patients sont décédés des suites de complications.
Ces dernières semaines, 10 à 16 000 personnes infectées ont été enregistrées chaque jour en Ukraine.
Mortalité par coronavirus en Ukraine. En 2020, selon le Service national des statistiques, dans la période janvier-septembre 2020, la plupart des gens, 67% du nombre total de décès, sont morts de maladies du système circulatoire, environ 14% sont morts de tumeurs (oncologie), un peu plus de 5% – de causes externes: accidents, incendies, empoisonnements et meurtres.
Les maladies respiratoires, qui comprennent notamment la grippe et la pneumonie, en 2 mois en 2020 ont tué 2% du nombre total de décès. Les années précédentes, ce chiffre était également de 2 à 3%.
La mortalité de la COVID-19 n’est pas incluse dans ces 2%, le service de statistiques la place dans une catégorie à part. En janvier-septembre, selon le Service national des statistiques, 4 300 Ukrainiens sont morts du COVID-19 et cela ne dépasse pas 1% des décès au cours de cette période.
En revanche, le nombre de décès dus au virus a fortement augmenté ces dernières semaines.
Le potientiel confinement en janvier. Le ministre de la Santé ukrainien, Maxime Stepanov a déclaré que l’Ukraine avait réussi à éviter une augmentation rapide de la mortalité et qu’il n’y aurait pas de confinement complet en décembre. Et le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal a précisé: «En décembre, il n’y aura pas de renforcement des mesures restrictives. Grâce à la mise en quarantaine «du week-end», nous avons réussi à stabiliser la situation épidémique et à décharger le système médical».
«Cependant, compte tenu de la dynamique de l’incidence, nous supposons que des mesures de quarantaine plus strictes devront être introduites en janvier. Dans le même temps, l’État fait tout pour que les Ukrainiens puissent passer plus facilement les vacances d’hiver en sécurité », a-t-il expliqué.
Ce que les Ukrainiens pensent du confinement. Selon le sondage réalisé par «Rating» du 28-30 novembre, 55% des Ukrainiens ne soutiennent pas l’introduction d’une quarantaine stricte (lockdown), 42% – soutiennent cette mesure. Dans le même temps, 58% des Ukrainiens considèrent un confinement pour les vacances du Nouvel An comme une mesure nécessaire, et 40% s’y opposent.
Depuis le sondage précédent des 15 et 17 novembre, le nombre d’Ukrainiens qui optent pour le confinement strict a augmenté de 6%.