Jour 1149 de résistance: À Kherson, les Russes ont attaqué une ambulance avec un drone, faisant des blessés

À Kherson, les Russes ont attaqué une ambulance avec un drone, faisant des blessés. Les Russes tentent des assauts à moto, selon un commandant d’équipage de drone.

À Kherson, les Russes ont attaqué une ambulance avec un drone, faisant des blessés

À Kherson, les militaires russes ont attaqué une ambulance avec un drone, faisant des blessés.

C’est ce qu’a rapporté le bureau du procureur général ce jeudi 17 avril.

Selon l’enquête, dans la matinée, les forces russes ont frappé le district de Dnipro à Kherson à l’aide d’un drone. L’attaque a blessé un ambulancier et le conducteur du véhicule médical.

Les procureurs, en collaboration avec les enquêteurs de la police, documentent ce crime de guerre commis par les militaires des forces armées de la Fédération de Russie.

Sous la direction procédurale du parquet de district de Kherson, une enquête préliminaire a été ouverte pour violation des lois et coutumes de la guerre (partie 1, article 438 du Code pénal de l’Ukraine).

Pour rappel, le 16 avril, les militaires russes ont mené une frappe aérienne et bombardé au moyen d’artillerie le quartier Tavriiskyi de Kherson. Le bilan faisait état de 11 blessés et 1 mort.

L’attaque a détruit une patinoire et endommagé 20 immeubles résidentiels, deux maisons privées, un bureau de poste, deux supermarchés, un centre commercial, deux établissements d’enseignement et plusieurs véhicules.

Le 17 avril, la Russie a lancé trois bombes aériennes guidées sur le district central de Kherson.

Les Russes tentent de mener des assauts à moto, selon un commandant d’équipage de drone

Le commandant de l’équipage de drone «Kara Nebesna» de la 4e brigade d’intervention rapide «Roubij» de la Garde nationale, Andriy Otchenash, a déclaré que, sur leur secteur du front, l’ennemi accumule du matériel, mais que « ce ne sera ni le premier ni le dixième assaut».

Il s’est exprimé à ce sujet lors d’une intervention à l’antenne d’Espreso le jeudi 17 avril.

«Actuellement, sur la ligne défendue par notre brigade “Roubij”, la situation est tendue. L’ennemi lance constamment, quotidiennement, trois à cinq assauts. Pas avec beaucoup de matériel, mais avec une importante quantité de personnel. Cela complique les choses, car ils ne laissent littéralement aucun répit et attaquent sans cesse.

En parallèle, nous constatons qu’ils accumulent du matériel, ce qui signifie qu’ils prépareront bientôt des assauts mécanisés. Qu’ils échoueront, c’est une certitude. Ce ne sera pas leur premier, ni leur dixième assaut repoussé par notre brigade.

Toutefois, ils tentent continuellement d’avancer, mènent des reconnaissances aériennes pour identifier nos points faibles et ajustent légèrement leur tactique. Mais notre brigade est prête. Je suis sûr que tout ira bien», a-t-il déclaré.

Le militaire a également fait remarquer que les Russes essaient d’attaquer avec n’importe quel moyen de transport — et que les tentatives en moto sont devenues une sorte de « classique » :

«À moto, c’est devenu une vraie routine pour eux. Ils arrivent parfois à cinq ou dix motos, tentant de franchir nos lignes — pas jusqu’au “zéro absolu”, la ligne de contact directe, mais un peu en retrait — pour s’y établir brièvement et semer la confusion. L’idée, c’est que nos forces doivent tirer à la fois devant et derrière, parce que l’ennemi se trouve au milieu.

Mais bon, ce sont des motos. Et c’est presque comique de voir la moitié d’entre eux tomber en route. Le moindre obus les fait chuter, ils roulent au sol. Leur idée, c’est de mener un blitzkrieg express, foncer aussi loin que possible et s’y ancrer tant bien que mal », a-t-il raconté.

Andriy Otchenash a également souligné que les offensives russes ne cessent jamais vraiment :

«On peut dire que leur offensive ne s’arrête jamais. En tout cas, sur notre secteur, nous observons une “stabilité des assauts”, si je puis dire. Et nous savons aussi qu’ils reçoivent constamment de nouveaux soldats.

Les derniers prisonniers capturés par notre brigade avaient reçu à peine une semaine, parfois huit jours de formation. L’un d’eux avait eu deux semaines. C’est-à-dire deux semaines entre la signature du contrat et leur capture. Deux semaines de service, et c’est tout», a-t-il ajouté.