VOIR L’UKRAINE : DOCUDAYS UA EN TOURNÉE. Paris, France, 21 janvier – 18 février 2016

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VOIR L’UKRAINE
: DOCUDAYS UA EN TOURNÉE est un projet du Festival international du film documentaire des droits de l’homme Docudays UA, organisé avec le soutien de la Fondation In-ternationale « Renaissance ». Il offre un programme inédit, comprenant des projections de films et des expositions de photographies sur l’Ukraine, des rencontres avec des réalisateurs et des photographes, ainsi que des rencontres avec des activistes et des militants des droits de l’homme ukrainiens et européens qui donneront des clés pour saisir le contexte des événe-ments et des situations représentés dans les films ainsi que les évolutions récentes en Ukraine. L’événement se tiendra dans deux lieux : l’exposition d’Olexandr Glyadyelov et les rencontres au-ront lieu à l’ Espace Jour et Nuit Culture (9 Place Saint Michel); les projections à la Filmothèque du Quartier Latin (9 Rue Champollion).

Site web : www.seeukraine.org

Contact presse :Anna Koriagina, chargée du projet à Paris [email protected], 07 82 95 76 90

Photographie

Tu Vois, Mon Frère ? / Tchouïech, brate ?
Exposition de photographies d’Oleksandr Glyadyelov

22 Janvier – 7 février
Espace Jour et Nuit Culture

9 Place Saint Michel, 75006 Paris
Horaires d’ouverture: 15h – 20h ; fermeture hebdomadaire : le lundi

Soignées, comme hors du temps, ses photographies argentiques évoquent deux chapitres de
l’histoire récente de l’Ukraine : Maïdan et la guerre.

Le photographe Oleksandr Glyadyelov sera présent au vernissage de l’exposition le vendredi
22 janvier à 19h.

Oleksandr Glyadyelov
Depuis 1989, Oleksandr Glyadelov photographie l’Europe, l’Asie Centrale, l’Afrique et les États-Unis. Il a couvert le conflit en Moldavie, où il a été blessé, au Haut-Karabagh, en Tchétchénie et en Ukraine, où il a de nouveau été blessé. Depuis 1997, Glyadelov travaille activement avec Médecins Sans Frontières (MSF). Les photos d’Oleksandr ont été utilisées par de nombreuses organisations internationales, parmi lesquelles MSF, Human Rights Watch, le Fonds Mondial, ONUSIDA, l’UNICEF. Parmi les récompenses qu’il a obtenues, citons le Grand-Prix Ukrpressphoto-97, le Prix Hasselblad au concours européen de photographie à Vevey (Suisse), Images’98, Mother Jones 2001, la Médaille d’excellence de la Fondation de Photographie documentaire à San Francisco, le prix « Moving Walls 2002 » de l’Institut pour la société ouverte (Open Society Institute) à New-York, entre autres. Il est l’auteur de plus de 30 expositions personnelles à travers le monde. Il a publié trois livres.

Court-métrage sur Oleksandr Glyadyelov et son projet: http://brate.docuspace.org/eng

PROGRAMME DES PROJECTIONS
La Filmothèque du Quartier Latin
9 Rue Champollion 75005 Paris

Tous les films sont projetés en version originale avec sous-titres français.
5 euros la séance.

21 janvier à 20h

Film d’ouverture suivi d’une rencontre avec  Youlia Serdioukova, productrice et scénariste du film.

Euromaïdan. Premier montage / Euromaidan. Tchornovy montaj
de Volodymyr Tykhyi, Andriy Lytvynenko, Kateryna Gornostaï, Roman Bondartchouk, Yulia Gontariouk, Andrey Kisselyov, Roman Liubyi, Oleksandr Tetchynskyi, Oleksiy Solodounov, Dmytro Stoykov
Ukraine, 2014, 60 min
Trois mois de révolution. Des manifestations indignées à l’union nationale ; des casseroles sur la tête aux bâtons et gilets pare-balles ; de l’euphorie de la victoire au deuil de la Centurie Céleste fusillée. La révolution : explosion de la dignité ressuscitée, ivresse de la liberté, coût et douleur de la prise de conscience, naissance de l’histoire moderne de l’Ukraine. Les épisodes de ces films sur Euromaïdan forment une sorte de kaléidoscope de la révolution, qui se passe de tout commentaire. « Euromaïdan. Premier Montage » a déjà été projeté en Europe, y compris en Russie, et aux États-Unis. C’est le premier documentaire à avoir relaté la protestation ukrainienne.

Bande-annonce: https://vimeo.com/90920946

28 janvier à 19h30

Deux films (110 min) sur l’Ukraine à l’époque de la Pérestroïka et au début de son indépendance. Suivis d’une rencontre avec le réalisateur Serhiy Boukovski.

Demain, c’est la fête / Zavtra sviato
de Serhiy Boukovski
Ukraine, 1987, 20 min

Avec son premier film, Serhiy Boukovski, considéré comme un pionnier du cinéma indépendant ukrainien, a donné naissance à une nouvelle vague critique du cinéma documentaire en Ukraine. Dans ce film, commandé par l’Etat, évoquant un thème au premier abord ingrat et surexploité au cours des décennies par la propagande (la vie d’une usine à poulet en province), Boukovski a révélé de manière inattendue la crise profonde traversée par la société soviétique. Au lieu d’une représentation classique du travail socialiste, le film montre la vie quotidienne sans avenir des femmes ouvrières, que leur statut social prive de toute perspective d’une vie meilleure.

Ukraine: point de départ / Ukraina. Totchka vidlikou
de Serhiy Boukovski
Ukraine, 2011, 90 min

S’appuyant sur des sources rares, un documentaire riche et complexe sur l’Ukraine indépendante naissant des ruines de l’URSS en 1991. Boukovski a réalisé des entretiens avec tous les acteurs majeurs de l’époque, dont Leonid Kravtchouk, Zbigniew Brzezinski, Gennady Bourboulis, Levko Loukianenko et James Baker.

Serhiy Boukovski est né en 1959. Il est l’auteur de plus de 30 films documentaires dont « Demain c’est la fête » (1987), « Le toit » (1989), « Le tiret »  (1992), « Vers Berlin! » (1995), « War. The Ukrainian Account » (2002), « Spell your name » (2006), « Les vivants » (2008).

4 février à 19h30

Suivi d’une rencontre avec le réalisateur Oleksandr Balagoura.

Le temps de vie de l’objet dans le cadre / Tchas jyttia obiektou v kadri
d’Oleksandr Balagoura
Ukraine, Italie, 116 min
Mention spéciale au FID Marseille en 2013

Le temps d’exposition est le temps de vie de l’objet dans le cadre. Dans ce sens, aucune photographie ne saurait seulement être une composition graphique en deux dimensions : elle a toujours une troisième dimension, celle du temps, sa profondeur temporelle. La photo est ainsi porteuse de temps, un réceptacle du temps. C’est-à-dire, aussi, un réceptacle de la mémoire… Mais quelle mémoire?… Celle du visage, de l’objet ou du paysage qui sont sur la photo?… Celle du photographe?… La photographie étant la matière du film et la mémoire son sujet, nous nous retrouvons inévitablement dans le labyrinthe de notre propre mémoire et de celle des autres, de notre propre temps et de celui des autres. Et en cherchant la sortie, nous devenons nous-mêmes une partie de ce labyrinthe et donc aussi la matière de notre propre film.

Oleksandr Balagoura est né en 1960 à Lioubomyl (Ukraine). Il est diplômé de la faculté d’histoire de l’Université nationale de Kiev. De 1989 à 1998, il a travaillé comme réalisateur au Studio Ukrainien des Films d’Actualités Cinématographiques, Documentaires et de Télévision. Il vit en Italie depuis 1998, avec sa femme et ses trois enfants. Cet auteur indépendant a réalisé plus de 20 documentaires, sélectionnés en festival à Kiev, à Paris, à Toronto, à Florence, à Tagliacozzo etc. Son premier film indépendant, « A Nos Frères et Sœurs » (1990) a remporté le Grand Prix au festival de Florence.

Bande-annonce: https://www.youtube.com/watch?v=g-TcSWZ8dxU

11 février à  20h

Le feu vivant / Zhyva vatra
d’Ostap Kostiouk
Ukraine, 2014, 77 min
Prix spécial du jury au festival Hot Docs (Toronto) en 2015

Un documentaire artistique sur la vie des bergers dans les Carpates ukrainiennes et sur le sort des métiers traditionnels à notre époque; sur le travail quotidien, sans jour de repos, sans aveu de faiblesse possible, sur le monde harmonieux que nous avons perdu dans notre quête de confort, et sur l’enfance que nous oublions en prenant nos masques d’adultes.

Ostap Kostiouk est réalisateur, acteur et musicien. Il est né en 1979 à Kolomyia, dans la région d’Ivano-Frankivsk (Ukraine). Il est diplômé de la faculté d’histoire de l’Université nationale Ivan Franko de Lviv et du studio d’acteurs du Théâtre Les Kourbas. Il a été comédien au Théâtre académique Les Kourbas de Lviv et a exercé à l’Atelier de chant du Centre Artistique. Il est aussi musicien et co-auteur des projets musicaux BAI. Hutsul MysteryBanda Arkan,Tatosh Banda et Hych Orkestr.

Bande-annonce: https://vimeo.com/59195436

18 février à 20h

La projection du film muet soviétique restauré en noir et blanc « La Onzième année »  sera accompagnée par une musique interprétée en direct par le compositeur Anton Baïbakov et la pianiste Sophiya Tourta. La séance sera suivie d’une rencontre avec le compositeur.

La Onzième Année / Odynadtsiaty
de Dziga Vertov
République Socialiste Socialiste d’Ukraine, 1928, 42 min

« La Onzième Année » est un documentaire s’appuyant sur un film d’actualités soviétique tourné dans les années 1920, racontant l’histoire de la construction du socialisme. C’est le premier film tourné par Dziga Vertov en Ukraine. La onzième année du pouvoir soviétique fut marquée par l’industrialisation, ainsi que par la construction de DniproGuES (la Centrale hydroélectrique du Dniepr) et d’autres chantiers titanesques de l’industrie soviétique. Le réalisateur a volontairement choisi cette année non-anniversaire pour éviter la commémoration et les célébrations officielles. La camera est focalisée sur l’essentiel, à savoir le travail et l’inlassable construction de la nouvelle réalité socialiste en Ukraine. Le 28 février  1928, Dziga Vertov a déclaré que « La Onzième Année » avait été écrite directement par la caméra, sans médiation du scénario, et que la caméra avait remplacé la plume de l’écrivain. Ce qui a permis à Vertov de déclarer qu’il avait inventé le langage cinématographique pur (et en même temps profondément socialiste), dans lequel la caméra traite directement de la matière brute des faits.

Dziga Vertov est né à Bialystok, en Pologne. Il a étudié la musique puis s’est inscrit à l’Institut Neurologique de Saint-Pétersbourg en 1916. Il a travaillé sur le premier journal filmé soviétique, « Kinonedelia » (1918-1919), puis sur une série d’actualités filmées. Il fut un pionner du cinéma documentaire et des actualités cinématographiques, ainsi qu’un théoricien du cinéma. Ses ateliers de création de films et ses théories ont largement influencé le courant du « Cinéma direct »  ainsi que le Groupe Dziga Vertov fondé par Jean-Luc Godard et Jean-Pierre Gorin dans les années 1960.

Anton Baïbakov est né en 1983. Il a débuté sa carrière de compositeur en 1998. En 2005, Anton est sorti diplômé de l’Université Nationale de Théâtre, Cinéma et Télévision Ivan Karpenko-Karyi de Kiev. Il a travaillé comme chef-opérateur du son à la télévision, à la radio et pour la postproduction de films, comme designer sonore et compositeur pour des films de fiction, documentaires et commerciaux. En tant que musicien indépendant il travaille régulièrement avec des groupes ukrainiens réputés (DakhaBrakha, Katya Chilly). En 2011, il a remporté deux prix pour la meilleure bande originale au festival International du film d’Ibiza, en Espagne (pour le film « Je ne te le dirai pas » d’Igor Kopylov) et au Festival du film Nuit ouverte, en Ukraine (pour le film « Hoydalka » de Serhiy Myronenko).

Les rencontres
Espace Jour et Nuit Culture
9 place Saint-Michel

23 janvier à 15h

Où va l’Ukraine deux ans après Euromaïdan ?

Deux ans ont passé depuis les protestations d’Euromaïdan, commencées en novembre 2013 et terminées en février 2014 de façon dramatique. Sur quelle voie se trouve l’Ukraine aujourd’hui, deux ans après ces évènements qui ont été suivis de l’annexion de la Crimée par la Russie et de l’agression russe à l’est de l’Ukraine?

Le débat portera sur les réussites et les échecs de l’Ukraine depuis les évènements de 2013-2014. Les attentes de Maïdan ont-elles été satisfaites? L’Ukraine a-t-elle réalisé les réformes qui avaient été promises dans le système judiciaire, la lutte contre la corruption, l’administration publique, l’amélioration du climat des affaires, la dérèglementation économique, l’éducation, etc.? La « désoligarchisation » a-t-elle été accomplie ? Comment la société civile de l’Ukraine s’organise-t-elle? Quels sont les points forts et les points faibles du mouvement bénévole? L’Ukraine est-elle capable de faire face à l’agression russe et à la guerre hybride menée contre elle par le Kremlin depuis les évènements de Maïdan? Quelle est la nature de la guerre à l’est de l’Ukraine? Quels crimes de guerre et contre l’humanité ont lieu là-bas? Quelle est la situation de plus d’un million de personnes déplacées à l’intérieur du pays ? L’Ukraine peut-elle représenter des risques de migration pour l’Europe? Quelle est la place de l’Ukraine dans le projet européen aujourd’hui et quelle contribution peut-elle y apporter ?

Participants:

Volodymyr Yermolenko (Ukraine) est philosophe, essayiste et journaliste. Il est titulaire d’un doctorat en Etudes Politiques à l’EHESS et enseigne à l’Académie Mohyla de Kiev. Il a publié les livres suivants: Narrateur et Philosophe: Walter Benjamin et Son Epoque (2011, en ukrainien) et Les proches éloignés (2015, en ukrainien). Yermolenko travaille pour des médias ukrainiens tels que Internews Ukraine (une ONG) et Hromadske TV (une chaîne de télévision indépendante). Il a commenté les événements ukrainiens dans de nombreux médias français, parmi lesquels Le Monde, France 24, RFI, La Croix, Libération, MediaPart, BFMTV, France Inter, France Culture. Il est également intervenu sur l’Ukraine dans des séminaires et débats à Sciences Po, l’INALCO, la Fondation Robert Schuman, l’Ecole Militaire, l’EHESS, l’IFRI et d’autres institutions.

Sacha Koulayeva (France) est responsable du bureau Europe de l’est et Asie Centrale de la FIDH (Fédération Internationale des ligues des Droits de l’Homme). Elle a rejoint le secrétariat de la FIDH dès son arrivée en France en 2002. Sacha a initialement travaillé pour l’association russe des droits de l’homme Memorial. Elle est l’auteur de plusieurs articles et rapports sur la situation des droits de l’homme.

Oleksandr Glyadyelov (Ukraine) est photographe. Son exposition sur Maïdan et sur la guerre en Ukraine, Tu Vois, Mon Frère, fait partie du programme de Voir l’Ukraine à Paris. Il est auteur de plus de 30 expositions personnelles dans des pays différents et il a publié trois livres.

Youlia Serdioukova (Kiev, Ukraine) est productrice de films documentaires et photographe, est également coordinatrice du projet Voir l’Ukraine: Docudays UA en tournée. Youlia est productrice et scénariste du film Euromaïdan. Premier Montage qui ouvre le programme de Voir l’Ukraine à Paris.

30 Janvier à 15h

Prisonniers du Kremlin

Une discussion sur le cas d’Oleg Sentsov et des autres prisonniers ukrainiens accusés et condamnés de façon illégitime dans un procès à caractère politique organisé par la machine répressive de la Russie actuelle. Afin d’alimenter la discussion, la projection de quelques séquences d’un premier montage du film documentaire « Le Procès » est prévue. La projection sera suivie de la présentation de l’histoire d’Oleg par la productrice Maria Gavrilova. Depuis l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine en mai 2014, le FSB (Service fédéral de sécurité de la Russie) a réalisé une série d’arrestations en utilisant la violence brutale, les tortures et la pression psychologique. Dans le cadre de ces persécutions, plus d’une dizaine d’Ukrainiens ont été kidnappés en Crimée et au Donbass et envoyés dans des prisons en Russie. Maria Tomak, coordinatrice de la campagne #LetMyPeopleGo visant à libérer les prisonniers du Kremlin, parlera de la dernière campagne de recherche sur les victimes de cette guerre non déclarée. De plus, Stephania Koulayeva, la dirigeante du Centre anti-discrimination Memorial, présentera des témoignages d’habitants pro-ukrainiens vivant en Russie et dont l’engagement leur on valu des discriminations.

Le Procès d’Askold Kourov et Andriy Lytvynenko

Russie, Ukraine. Travail en cours

www.sentsov.com

Une tentative d’enquête sur le cas du réalisateur Oleg Sentsov, arrêté par les services de sécurité russes dans son appartement, dans une Crimée occupée par la Russie, pour ses sentiments pro-ukrainiens. C’est une histoire absurde, effrayante et kafkaïenne, qui montre que n’importe qui peut être victime de l’inhumanité de la machine étatique. Ce film est également une preuve de soutien et de solidarité avec Oleg.

Participants:

Maria Gavrilova (Russie) est la productrice du film Le Procès. Elle a travaillé comme journaliste, dans la publicité et dans le cinéma. Elle a été la directrice artistique du Festival de Film Textoura à Perm, Russie, et rédactrice-en-chef de magazines russes. Avec Max Tuula, elle a fondé la société de production estonienne Marx Film.

Maria Tomak (Ukraine) est le militante, journaliste, chercheuse au Centre pour les libertés civiles, coordinatrice de la campagne #LetMyPeopleGo dont le but est de faire libérer les prisonniers ukrainiens en Russie.

Stephania Koulayeva (Russie-Belgique) est la dirigeante du Centre anti-discrimination Memorial, organisation œuvrant à promouvoir les droits des minorités et s’opposant à toutes les formes de discrimination. Ces dernières années, l’organisation concentre ses efforts sur la lutte pour la liberté d’expression et sur la protection des manifestants, des artistes engagés et des militants.

Organisateurs

Festival international du film documentaire des droits de l’homme Docudays UA

Docudays UA est membre du Réseau de Films des Droits de l’Homme (Human Rights Film Network), qui compte actuellement 38  festivals-membres actifs –http://www.humanrightsfilmnetwork.org/home. Le festival, qui se déroule pendant la dernière semaine du mois de mars à Kiev, présente des films documentaires de grande qualité venant du monde entier, traitant d’un large éventail de sujets liés aux droits de l’homme. Un programme d’éducation et de sensibilisation aux droits humains fait partie intégrante de notre festival : toutes les projections sont suivies de rencontres avec les réalisateurs et de discussions avec des experts. Nous organisons également des ateliers, séminaires et master-classes. Chaque année, nous organisons aussi un festival itinérant Docudays UA dans les 23 régions d’Ukraine et un grand nombre de projections partout dans le pays, souvent en coopération avec des institutions culturelles ou éducatives renommées, des festivals et des organisations pour les droits de l’homme, contribuant ainsi au maintien du dialogue sur ce sujet dans la société ukrainienne. Enfin, nous organisons des projections et des discussions de nos films à l’étranger (au Bélarus, en Grande Bretagne et au Canada).

Site web: www.docudays.org.ua/en

L’association Jour et Nuit Culture

Jour et Nuit Culture réunit des créateurs aux origines multiples, mais avec le même objectif: créer et rendre l’art accessible au plus grand nombre en interagissant avec le quartier. L’association est ouverte à toutes les disciplines des arts visuels: peinture, dessin, sculpture, installation, photographie, vidéo. SEE UKRAINE: DOCUDAYS UA ON TOUR sera une partie du projet Images Nomades, qui vise à montrer des films atypiques, dans divers cinémas de Paris. Le festival Images Nomades souhaite diffuser des films singuliers et méconnus du grand public, à travers une programmation éclectique et audacieuse, composée de fictions, de documentaires ou de courts métrages du monde entier. La sélection est basée sur les productions cinématographiques soulevant des questions sociales, politiques ou environnementales. L’association Jour et Nuit Culture revendique son statut de tremplin artistique afin de promouvoir des réalisateurs de toute nationalité, ainsi que la jeune création, dans un quartier en pleine effervescence culturelle et artistique.

Site web: www.jouretnuitculture.org

Lieux du festival

Espace Jour et Nuit Culture
9, place Saint-Michel
75006 Paris
Ligne 4/RER B Saint-Michel, Odéon
Tél :  06  52 62 91 67
Site web: www.jouretnuitculture.org
Facebook: Jour Nuit Culture
Twitter: @JourNuitCultureSalle de cinéma
La Filmothèque du Quartier Latin
9 Rue Champollion
75005 Paris
Ligne 4: Saint-Michel
RER B/C: Cluny-la-Sorbonne
Tél : 01 43 26 70 38
Site web: www.lafilmotheque.fr
Facebook: La Filmothèque du Quartier Latin


Pour en savoir plus consultez: www.seeukraine.org
www.jouretnuitculture.org