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Bilan de la semaine : 1055-1059 jours de résistance

La semaine a été marquée par la poursuite des combats intenses. Les troupes russes ont continué leur progression dans la région de Donetsk, se rapprochant des frontières de la région de Dnipropetrovsk. Les bombardements massifs des zones arrière ukrainiennes se sont également poursuivis. Au début de la semaine, la Russie a lancé une attaque impliquant plus d’une centaine de drones. Plus tard, un nouvel assaut massif de missiles a visé les infrastructures gazières dans les régions de Kharkiv, Lviv et Ivano-Frankivsk. Cependant, la Russie n’a pas réussi à atteindre les objectifs escomptés.

Les forces de défense ukrainiennes ont également intensifié leurs attaques contre les infrastructures militaires en territoire russe. En milieu de semaine, le SBU et les Forces de défense ont mené le plus grand bombardement depuis le début de la guerre à grande échelle, frappant des installations chimiques, des raffineries de pétrole et des dépôts sur la base aérienne d’Engels, d’où décollent les bombardiers russes. En fin de semaine, l’état-major général des forces armées ukrainiennes a confirmé la destruction d’une base pétrolière dans la région de Voronej, en Russie.

La fin de la semaine a été marquée par la visite du Premier ministre britannique à Kyiv, où l’Ukraine et le Royaume-Uni ont signé un accord historique de partenariat pour 100 ans. 

L’OTAN prend en charge la coordination de l’aide militaire à l’Ukraine. L’amiral Rob Bauer, président du Comité militaire de l’OTAN, a annoncé que l’Alliance assume désormais une partie des responsabilités de coordination de l’aide militaire à l’Ukraine, qui étaient auparavant exercées par les États-Unis.

Selon l’amiral Bauer, après la conclusion d’un accord-cadre à Washington, certains mécanismes, auparavant coordonnés par les États-Unis, sont passés sous le contrôle de l’OTAN. Cela concerne notamment le Groupe consultatif spécial pour l’Ukraine (SACU) et le Centre international de coordination (IDCC).

L’amiral a souligné que ces changements visent à établir des mécanismes durables d’assistance à l’Ukraine, qui resteront stables, quelle que soit l’évolution politique aux États-Unis ou dans d’autres pays.