Le secteur civil a présenté la feuille de route pour la Stratégie nationale à propos des droits de l’homme concernant les personnes déplacées.

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Kiev, le 8 octobre 2015 – «Le secteur civil a présenté la feuille de route pour la Stratégie nationale qui sera soumise à l’examen du ministère de la Justice à propos des droits de l’homme concernant les personnes déplacées»,  ont déclaré les activistes et les fondateurs du Centre des ressources d’aide aux personnes déplacées lors d’une conférence de presse à l’Ukraine Crisis Média Center.

Selon Olena Vinogradva, experte de la Fondation de bienfaisance «Droit à la défense», cette feuille de route énonce les propositions suivantes : l’élaboration de la stratégie d’État sur les relations entre l’État et les déplacés jusqu’en 2020, l’élaboration du programme d’État sur l’adaptation, l’intégration et la réintégration des personnes déplacées, la création d’un seul organisme d’État dont l’objectif sera la coordination de la politique d’État dans le domaine des droits et des libertés des personnes déplacées. Il faut aussi assurer les droits des déplacés à l’enseignement, à la protection de la santé, aux intérêts des personnes handicapées, ainsi que le règlement des problèmes de l’enregistrement de l’état civil des personnes déplacées, en particulier les nouveau-nés et les personnes décédées. «Malheureusement,  à l’heure actuelle, l’État ne propose qu’une procédure judiciaire pour la reconnaissance des actes de naissance et de décès chez les personnes déplacées».

Selon Yulia Galagan, coordinatrice du Centre des ressources d’aide aux personnes déplacées, le Centre travaille à la défense des droits des personnes déplacées avec les organismes d’État concernés et les ONG les soutenant au niveau territorial.

Les juristes du Centre analysent des projets de loi sur les personnes déplacées et préparent des rapports sur ces citoyens.  «Durant le mois de septembre,  plus de 4000 personnes ont consulté les ONG faisant partie du Centre. Le plus souvent, les gens viennent  pour demander une aide humanitaire et médicale, mais aussi pour obtenir des conseils juridiques»,  a souligné Olga Kourychko, juriste du Centre.