Depuis le début de l’opération anti-terroriste, plus de 17 000 objets explosifs ont été déminés dans la région de Lugansk et plus de 27 000 dans la région de Donetsk.

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Kiev, le 15 octobre 2015 – Les travaux de déminage continuent dans la région du Donbass. Il s’agit surtout des zones frontalières de la ligne de front, et de la soi-disant «zone grise». Cette déclaration as été faite par les représentants des centres du Service d’État des Urgences d’Ukraine(DESU) des régions de Lugansk et de Donetsk. Selon Igor Saveliev, le directeur du DESU de la région de Lugansk, après les bombardements, il reste des grenades, des mines et des obus non-explosés, ainsi que des mines antipersonnelles, qui sont dangereux pour la population. «Aujourd’hui, il y a 4 groupes de déminage qui travaillent sur place. Depuis le début du conflit, plus de 17 000 objets explosifs ont été déminés dans la région».  Igor Saveliev déclare également que plus de 200 hectares de forêt  ont été déminés cette année et ceci est très important en raison de la menace croissante d’incendies. «En conséquence, nous avons des difficultés pour éteindre ces incendies, parce qu’il est dangereux d’intervenir sur des zones minées ou après des bombardements. Il faut changer de méthode d’extinction des feux et utiliser la méthode de la terre brûlée».  Selon Igor Saveliev, le nombre d’incendies de forêt a augmenté de 2,5 fois et la superficie des incendies a augmenté de 20 fois.  Il faut aussi déminer des gazoducs, des conduites d’eau et des lignes électriques.

Des agriculteurs figurent aussi parmi ceux qui s’adressent au Service pour des demandes de déminage. Plus de 30 hectares de terres agricoles ont déjà été déminées,  plus de 3000 pièces d’explosifs ont été trouvées. Malheureusement, il y a toujours des victimes parmi les civils même dans des endroits où il y avait peu de combats.

Andriy Danyk, directeur-adjoint du Service d’État des Urgences d’Ukraine dans la région de Donetsk, a expliqué que 5 groupes de démineurs travaillent dans la région. «En 2014-2015, nos unités ont trouvé et désactivé 27 570 objets explosifs. Les travaux continuent aussi dans la «zone grise». La coopération avec les organisations internationales spécialisées dans le déminage est aussi prévue, il s’agit de spécialistes de l’OSCE e et de groupes de déminage danois».  Selon Andriy Danyk, il est difficile de prévoir la durée du déminage, mais pour obtenir des données du service de renseignement, il faudrait un cessez-le-feu total.