Le 12 juillet le Ministère de la politique d’information a présenté un film documentaire intitulé «Crimée. La résistance». Le film retrace la chronique de l’occupation de la Crimée depuis février 2014.
D’une durée de 25 minutes, le film, qui commémore le deuxième anniversaire de l’annexion de la Crimée, revient sur son occupation par les troupes russes en février 2014.
Le héros principal s’appelle James (Austin Charron). C’est un chercheur étranger arrivé sur la péninsule de la Crimée afin d’en étudier les multiples peuples. Il devient le témoin de l’apparition des troupes «anonymes» de la Russie et du «référendum» illégal portant sur la sécession de la Crimée. De nature curieuse, il essaye de comprendre le sens des événements dont il est devenu le témoin.
Deux ans après, il décide de raconter ce qui s’est réellement passé en Ukraine. Ce récit d’un chercheur sans parti pris montre au spectateur la mécanique de l’invasion russe et ses conséquences pour la population.
Le sujet se déroule autour de la résistance des civils contre les prétendues forces locales d’autodéfense, en réalité l’armée russe. Cette résistance des patriotes ukrainiens est menée par les leaders des Tatars de Crimée. En réaction à cette résistance le gouvernement d’occupation se venge par des enlèvements, des tortures, des meurtres, des exécutions politiques, des déportations et une répression sévère des Ukrainiens et des Tatars de Crimée.
Une des premières actions du gouvernement d’occupation a été l’ouverture de «l’enquête du 26 février» contre les activistes tatars. Suite à cette enquête, des centaines de personnes ont été soumises à des interrogatoires, plusieurs maisons de Tatars de Crimée ont été perquisitionnées, huit personnes ont été condamnées.
Le célèbre dissident Moustafa Djemilev, ainsi que Jamala, la chanteuse ukrainienne qui a gagné l’Eurovision 2016, apparaissent eux aussi dans le film.