Les forces de l’ordre du Belarus ont arrêté 57 journalistes, des activistes et des défenseurs des droits de l’Homme dans le bureau de l’organisation de défense des Droits de l’Homme «Vyasna » à Minsk, juste avant le début du rassemblement pacifique. Svitlana Valko, représentante de l’organisation «Partenariat international des droits de l’Homme », et Truth Hounds ont été interpellés. «Les forces antiémeutes ont pénétré dans le bureau de défense des droits de l’Homme «Vyasna », ont perquisitionné les locaux, arrêté tout le monde sans donner de justificatifs, envoyé 57 personnes au commissariat durant tout le rassemblement qu’ils auraient dû couvrir et les ont finalement relâchées lorsque tout fut terminé ». Parmi les personnes arrêtées, on note des observateurs de différents pays, tous enregistrés à la police avec leurs justificatifs.
«Nous n’avions pas le droit d’utiliser nos portables même pas pour prévenir nos proches et nos familles. Personne ne nous a rien expliqué », a déclaré Evgenia Andriuk, chef adjointe de l’ONG «CriméeSOS », membre de la mission internationale de défense des droits de l’Homme, International Partnership for Human Rights.
Lors de la manifestation, les forces de l’ordre ont arrêté des participants, mais aussi de simples citoyens. «Les camions de la police patrouillaient la ville et embarquaient les gens qui étaient au centre. Les routes étaient barricadées », a ajouté Maria Kvintsinska, membre de l’organisation Internationale Partnership for Human Rights.
Les défenseurs des droits de l’Homme estiment que l’Union Européenne a affaibli trop rapidement les sanctions contre le Belarus et exhortent les gouvernements européens à les renforcer et à les maintenir tant que le gouvernement bélarusse mettra en œuvre cette pratique illégale. Le seul moyen d’arrêter les violations des droits de l’Homme au Belarus est de renforcer les sanctions. Les médias étrangers doivent aussi attirer l’attention de la communauté internationale sur la situation au Belarus, car les médias locaux sont très limités.