La semaine a été marquée par des attaques nocturnes presque quotidiennes de drones russes sur tout le territoire ukrainien. Au début de la semaine, la Russie a attaqué des infrastructures énergétiques dans sept régions d’Ukraine, selon le ministère de l’Énergie. Des drones russes sont également tombés sur le territoire de la Lituanie. À la fin de la semaine, lors d’une attaque nocturne de drones dans la nuit de mercredi à jeudi, un drone russe Shahed a volé à proximité immédiate de la centrale nucléaire de Khmelnytskyi. Des frappes ont également eu lieu dans la ville de Konotop, dans la région de Soumy, blessant une quinzaine de personnes. La ville a été privée d’électricité et d’eau.
Cette semaine, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a confirmé que la Russie pourrait utiliser des missiles balistiques iraniens contre l’Ukraine dans les semaines à venir. Le Premier ministre ukrainien a averti que « cet hiver pourrait être le plus difficile », et que les Ukrainiens doivent se préparer à des attaques russes et à de longues coupures d’électricité.
Au milieu de la semaine, le secrétaire d’État américain et le ministre des Affaires étrangères du Royaume-Uni se sont rendus à Kyiv pour discuter de la possibilité d’utiliser des armes occidentales contre le territoire souverain de la Russie. Pendant ce temps, les Russes ont lancé une contre-offensive dans la région de Koursk et ont tué trois employés de la Croix-Rouge lors d’un bombardement dans la région de Donetsk.
Frappe longue portée des Forces armées ukrainiennes contre la Russie : Washington réfléchit encore, mais Londres a déjà pris sa décision
Le secrétaire d’État Blinken a déclaré qu’il allait retourner à Washington pour informer le président Biden de ce qu’il avait entendu. Ensuite, il s’est rendu à Varsovie pour discuter de la sécurité du flanc est de l’OTAN et du renforcement de la coopération énergétique avec la Pologne. De son côté, le Royaume-Uni a déjà décidé d’autoriser l’Ukraine à utiliser les missiles de croisière Storm Shadow pour frapper des cibles en Russie. Cette information a été rapportée par The Guardian, citant des sources gouvernementales.
Selon les journalistes, la décision a été prise en privé, et il n’y aura pas d’annonce officielle lors de la rencontre du 13 septembre entre le Premier ministre britannique Keir Starmer et le président américain Joe Biden.