Russia targets energy facilities in Ukraine’s seven regions. Russian drones fall into NATO members Romania and Latvia. Ukrainian troops destroy a Russian drone flying at over 3,600 meters for the first time.
La Fédération de Russie a attaqué des infrastructures énergétiques dans sept régions d’Ukraine – Ministère de l’Énergie
Au cours des dernières 24 heures, l’ennemi a attaqué des infrastructures énergétiques dans les régions de Dnipropetrovsk, Donetsk, Zaporijjia, Soumy, Kharkiv, Kherson et Tchernihiv.
C’est ce qu’a rapporté le service de presse du ministère de l’Énergie. En particulier, dans les régions de Dnipropetrovsk et Kharkiv, des coupures de courant ont touché des sous-stations et des consommateurs en raison des bombardements. L’alimentation a été partiellement rétablie.
Dans la région de Donetsk, plusieurs sous-stations et une mine ont été mises hors tension lors des bombardements. À ce moment-là, 74 employés se trouvaient dans la mine, tous ont été évacués à la surface.
Dans la région de Tchernihiv, des lignes aériennes ont été coupées par les bombardements, entraînant une coupure de courant pour 3 100 abonnés dans trois localités.
Ukrzaliznytsia a signalé un changement d’itinéraire pour les trains devant circuler sur la section Fastiv-2 – Bila Tserkva – Myronivka, ainsi que le retard de 11 trains.
Dans la nuit du 9 septembre, les troupes russes ont attaqué l’Ukraine avec trois missiles aériens guidés Kh-59/69 depuis l’espace aérien de la région de Koursk et de la région occupée de Donetsk, ainsi qu’avec huit drones kamikazes “Shahed” depuis Koursk. Les forces de défense antiaérienne ont réussi à abattre deux missiles aériens Kh-59/69 et six drones d’attaque. Les forces de défense antiaérienne ont abattu six “Shaheds” et deux missiles Kh-59/69 dans quatre régions.
Des drones russes sont de nouveau tombés sur le territoire de pays de l’OTAN
Après l’attaque russe contre l’Ukraine dans la nuit de samedi à dimanche, la Roumanie a déclaré qu’un drone avait violé son espace aérien et qu’elle cherchait les débris sur son territoire.
La Lettonie a également signalé avoir découvert un drone militaire russe écrasé dans l’est du pays et menait une enquête. Les drones russes ont commencé à tomber sur le territoire de l’OTAN en raison de l’inaction des pays membres, selon le ministre des Affaires étrangères de Lituanie, Gabrielius Landsbergis. “Rien ne devrait tomber sur l’Ukraine, ni sur la Lettonie, ni nulle part sur le territoire de l’OTAN, mais c’est la nouvelle réalité causée par notre inaction”, a-t-il écrit sur Twitter.
Il a ajouté que la Lituanie soutiendrait bien sûr une “réponse ferme” des alliés.
Des combattants ukrainiens ont pour la première fois détruit un drone russe à une altitude de plus de 3600 mètres
Dans la région de Kharkiv, des combattants de la brigade de fer ont abattu pour la première fois un drone russe lors d’un combat aérien.
C’est ce qu’a rapporté la 3e brigade blindée de fer le lundi 9 septembre.
“Ça s’est passé le 7 septembre au-dessus de Kharkiv. Dès qu’un drone ennemi Orlan-10 a été détecté, le groupe Voron de la division de défense aérienne s’est précipité dans la zone désignée”, a souligné la brigade.
Après que le drone russe a été repéré, le groupe, en collaboration avec les garde-frontières, a déterminé son cap et son altitude.
Les militaires ont souligné que l’opération était complexe en raison de la grande altitude de vol du drone, qui dépassait trois kilomètres, et de ses manœuvres.
“Mais grâce à l’habileté et aux actions coordonnées du groupe Voron, le drone de reconnaissance a été intercepté à une altitude de 3620 mètres et détruit”, indique le rapport.
La brigade de fer a rappelé que l’Orlan-10 est un drone extrêmement dangereux. Il peut parcourir 600 kilomètres, atteindre une altitude de cinq kilomètres et a un rayon d’action de 120 kilomètres. L’Orlan-10 détecte les cibles, corrige le tir, intercepte les communications radio, bloque les signaux mobiles, brouille le GPS et largue des munitions à basse altitude.
Sociétés résilientes en temps de guerre : le rôle crucial de la culture de sécurité. Ukraine in Flames N°660
L’OTAN a clairement indiqué que chaque pays membre doit être résilient pour faire face à de graves chocs tels qu’une catastrophe naturelle, une panne d’infrastructures critiques ou une attaque hybride ou armée, et en sortir. La résilience est la capacité de la société à résister à ces chocs et à s’en remettre, et combine la préparation civile et le potentiel militaire. Cette exigence générale couvre des chaînes d’approvisionnement résilientes, des systèmes d’infrastructures résilients et une résilience face à la désinformation. Regardez “L’Ukraine en feu” n°660 pour en savoir plus sur l’expérience internationale dans l’amélioration de la résilience en matière de sécurité et son adaptation aux conditions de guerre en Ukraine, en mettant l’accent sur la manière dont le système de sécurité peut s’adapter aux nouveaux défis.
Invités :
- Mati Raidma, député au Parlement estonien, expert en protection civile et aide humanitaire, chef de la délégation estonienne à l’Assemblée parlementaire de l’OSCE
- Peter Hauge Berg, chef adjoint de la mission de l’OTAN en Ukraine
- Dmytro Teperik, expert principal en résilience civile, directeur général de l’ONG “Ukraine Résiliente”