La semaine a été marquée par des combats intenses sur la ligne de front, ainsi que par la poursuite des frappes massives de la Russie contre l’arrière du territoire ukrainien. En outre, la Russie a attaqué pour la première fois avec des drones des territoires en Pologne.
L’avancée de l’armée russe à l’est a ralenti, car en août 2025, les forces de défense de l’Ukraine ont repris sous leur contrôle 58 km² de territoire, tandis que les gains russes ont été minimes ces derniers temps. Dans le même temps, l’intensité des frappes à distance de la Russie contre le territoire ukrainien augmente, comme en témoigne le bombardement record du 7 septembre, avec l’utilisation de plus de 800 drones et missiles. La Russie devrait intensifier ses attaques contre l’Ukraine, menaçant notamment de détruire les infrastructures énergétiques.
L’Ukraine pourrait être confrontée à un épuisement de sa défense antiaérienne, car les livraisons en provenance des États-Unis se sont ralenties. La Russie ne se prépare pas à la paix, elle prévoit de produire en 2025, selon les renseignements ukrainiens, 57 chasseurs modernes, 250 chars, 2 500 missiles de haute précision, entre autres armements.
Le 10 septembre, la Russie a attaqué pour la première fois avec des drones le territoire polonais. La Pologne en a abattu 4 sur 19. Donald Tusk appelle les alliés à invoquer l’article 4 du traité de l’OTAN. L’Ukraine, la Pologne et la Lituanie ont publié une déclaration conjointe concernant les drones russes en Pologne.
L’OTAN prépare des mesures de défense en réponse à l’intrusion de drones russes en Pologne, rapporte Bloomberg.
En réaction à la violation de l’espace aérien polonais par des drones russes, l’Alliance prépare des mesures destinées à renforcer la dissuasion sur son flanc oriental.
Bloomberg précise qu’une réponse politique est également attendue. Une première réaction a été publiée mercredi, lorsque le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, ainsi que d’autres dirigeants de l’Alliance, ont condamné le « comportement irresponsable » de la Russie.
La coordination de la réponse militaire sera assurée par le commandant suprême des forces alliées en Europe, le général Alexus Grynkewich, responsable de la planification et de la conduite de toutes les opérations militaires de l’Alliance. Son commandement analyse actuellement la situation et détermine les ressources à mobiliser, si nécessaire, a indiqué une source de l’agence.
« À terme, il faudra sans aucun doute faire davantage. Il existe des améliorations d’armement qui permettent de réduire les coûts des opérations militaires auxquels les pays sont confrontés, et nous continuerons à les promouvoir dans tous les États membres de l’Alliance », a déclaré Grynkewich lors d’un discours à Vilnius.