Kiev, le 17 mars – Un groupe de députés, ministres adjoints, chefs d’organismes gouvernementaux et personnalités publiques ont créé une nouvelle ONG appelée «Les réformes doivent être réelles » pour proposer leur vision sur la réforme du pays. «Nous faisons partie d’une nouvelle génération dont on parle beaucoup. Nous nous sommes unis et nous voulons proposer à tous ceux qui partagent notre vision des choses de rejoindre cette idée. Se joindre à la conception, non à l’équipe, à une personne ou à un slogan», a déclaré Moustafa Nayem, député ukrainien et membre de l’ONG, lors d’une conférence de presse à Ukraine Crisis Média Center. «
Les membres de l’ONG ont rendu publique leur Manifeste dans lequel ils ont expliqué leur vision de l’Ukraine jusqu’en 2019. Nous pouvons réaliser tous ces objectifs. Nous pouvons mettre en place la justice, nous pouvons mener à bien la réforme de la décentralisation, nous pouvons réduire l’influence de l’État sur l’économie et libéraliser l’économie», a déclaré Viktoria Ptachnyk, députée ukrainienne.
«Un grand nombre des processus ayant lieu en Ukraine, y compris ceux qu’on fait passer pour des réformes, sont loin d’être des changements. C’est plutôt un processus lent, prudent, difficile et douloureux, un bras de fer sans aucun effort de gestion qui est la norme dans ces procédés, et aucune délimitation claire des objectifs que nous voulons atteindre », explique Maxym Nefyodov, ministre adjoint de l’économie de l’Ukraine.
«Le plus important est de trouver de nouvelles personnes, une nouvelle politique de ressources humaines, qui ne permettront plus d’accomplir ce travail avec du mensonge, en utilisant de beaux slogans et de faux diplômes. On ne peut pas réformer uniquement certains organismes, il faut que ce soit une seule réforme pour tous les organismes du pouvoir», a souligné Volodymyr Omelyan, ministre adjoint de l’Infrastructure en Ukraine.
«La bonne stratégie, la responsabilité, le consensus et l’honnêteté sont les mots clés avec lequels nous réaliserons notre vision de l’Ukraine 2019», a résumé à la conférence de presse Andriy Dligatch, activiste civile.