La semaine a été marquée par la poursuite des combats et des bombardements massifs de la part de la Russie.
Au début de la semaine, il a été signalé que les Russes avaient pris le contrôle de Zvirove et progressaient vers Pokrovsk. La Russie a lancé environ 300 drones et missiles, dont des « Kinzhal » qui n’ont pas atteint leurs cibles ; des destructions ont été enregistrées à Kyiv et à Kropyvnytskyï.
En milieu de semaine, la Russie a attaqué avec 78 drones, dont 8 à réaction. Elle a également ciblé une colonie pénitentiaire dans la région de Zaporijjia et un hôpital à Kamianske, faisant 20 morts et des dizaines de blessés.
À la fin de la semaine, Kyiv a de nouveau été la cible d’une frappe massive : 28 morts, dont 3 enfants, et 159 blessés, parmi lesquels 16 enfants.
Parallèlement, le 31 juillet, la Rada suprême a adopté en première lecture et dans son ensemble le projet de loi sur le rétablissement des pouvoirs du NABU et du SAP. La pression des manifestations de rue et des partenaires européens a joué un rôle décisif.Dans le même temps, la pression sur la Russie s’intensifie aussi à l’international. En début de semaine, Donald Trump a lancé un ultimatum au Kremlin, lui donnant 10 à 12 jours pour cesser le feu. Un sénateur américain a commenté un projet de loi sur les sanctions, déclarant : « Poutine ne mérite pas de temps supplémentaire ».
L’ISW (Institute for the Study of War) a expliqué si Poutine pourrait accepter de mettre fin à la guerre contre l’Ukraine.
Trump souhaite qu’un accord de paix entre l’Ukraine et la Russie soit conclu d’ici le 8 août — représentant des États-Unis à l’ONU.
C’est ce qu’a déclaré le haut diplomate américain John Kelly aux membres du Conseil de sécurité de l’ONU, jeudi 31 juillet, selon Reuters.
« La Russie et l’Ukraine doivent engager des négociations en vue d’un cessez-le-feu et d’une paix durable. Il est temps de conclure un accord. Le président américain, Donald Trump a clairement indiqué que cela devait être fait avant le 8 août », a affirmé le diplomate.
Il a ajouté que les États-Unis étaient prêts à prendre des mesures supplémentaires pour garantir la paix.