Résumé de la semaine. 943-947ème jour de résistance

La semaine a été marquée par la poursuite des combats sur l’ensemble de la ligne de front, ainsi que par des frappes russes sur des territoires à l’arrière de l’Ukraine. Les troupes russes se sont rapprochées de Vouhledar, créant un risque d’encerclement, tandis que de violents combats se déroulent également sur l’axe de Pokrovsk. Cette semaine, l’armée russe a commencé à utiliser des bombes KAB à plus longue portée, frappant des zones résidentielles au centre de Zaporijjia et à Kharkiv.

Selon Bild, les troupes russes auraient commencé à utiliser des véhicules blindés chinois sur le front. D’après Reuters, la Russie aurait également un projet secret de développement de drones militaires en Chine.

Sur le plan diplomatique, la plus grande nouvelle de la semaine a été la visite du président Zelensky aux États-Unis. Il a pris la parole à l’Assemblée générale des Nations Unies et a rencontré le président Joe Biden, à qui il a présenté un plan de victoire. Les États-Unis ont alloué près de 8 milliards de dollars d’armement à l’Ukraine, y compris des bombes aériennes JSOW et des systèmes Patriot. Par ailleurs, la Banque de Russie a reconnu le début de la stagflation, selon Bloomberg.

“Ce ne sont pas des propositions de paix, mais de capitulation.”

Lors d’une rencontre avec Zelensky, Kamala Harris a jugé inacceptable que l’Ukraine soit contrainte d’abandonner ses territoires. La candidate à la présidence des États-Unis, Kamala Harris, a déclaré que toute décision concernant la fin de la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine ne pourrait être prise sans la participation de l’Ukraine, qualifiant d’inacceptables et de dangereuses les propositions visant à l’abandon de certaines parties du territoire ukrainien.

Harris a fait ces déclarations lors d’une conférence de presse conjointe, retransmise par la Maison Blanche. “Certains dans mon pays voudraient forcer l’Ukraine à céder une grande partie de son territoire souverain, à accepter la ‘neutralité’ et à renoncer à ses relations de sécurité avec d’autres pays. Ces propositions ne diffèrent en rien de celles de Poutine. Ce ne sont pas des propositions de paix, mais de capitulation. C’est dangereux et inacceptable”, a-t-elle souligné.