Jour 400 de résistance: l’Ukraine a besoin d’avions F-16 — Zalouzhnyi

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À Moscou, le tribunal a arrêté le correspondant du Wall Street Journal, Zalouzhnyi demande des avions F-16, mais les chars n’attendront pas les avions pour lancer la contre-offensive. 

À Moscou, un tribunal a arrêté un correspondant du Wall Street Journal, qui a écrit un article sur Prigozhine en Fédération de Russie

C’est le premier cas de ce genre en 37 ans. Le jeudi 30 mars, le tribunal Lefortovskyi de Moscou a arrêté le journaliste américain du Wall Street Journal, Evan Gershkovich.

Cela a été rapporté par l’agence de propagande russe TASS. Le FSB a accusé le journaliste “d’espionnage”. Cette affaire est menée sous l’étiquette “complètement secrète”, Gershkovych n’admet pas sa culpabilité. 

Les services spéciaux de la Fédération de Russie affirment qu’il était engagé dans la collecte d’informations sur l’une des entreprises de l’industrie militaire russe “au nom des États-Unis”.

Yaroslav Shirshikov, l’un des publicistes d’Ekaterinbourg, qui accompagnait le correspondant, a déclaré que Gershkovych préparait un document sur le groupe Wagner, dirigé par Yevgeny Prigozhine, et la guerre de la Fédération de Russie contre l’Ukraine. Le contact a été perdu avec lui. Le Wall Street Journal a exigé la libération du correspondant détenu Evan Gershkovich.

L’Ukraine a besoin d’avions F-16 — Zalouzhnyi

Le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Valeriy Zalouzhnyi, a souligné l’importance des avions de chasse F-16 occidentaux pour les défenseurs ukrainiens. Il l’a annoncé sur Facebook.

Zalouzhnyi a publié une vidéo dans laquelle l’armée ukrainienne raconte comment l’armée de l’air ukrainienne a opposé une résistance inattendue aux envahisseurs russes au début de l’invasion à grande échelle.

Le président américain Joe Biden et le chancelier allemand Olaf Scholz avaient précédemment annoncé qu’ils ne remettraient pas d’avions à l’Ukraine. Selon le ministre de la Défense Oleksiy Reznikov, une décision positive sur le transfert de l’aviation à l’Ukraine est une question d’un ou deux mois.

Le 20 mars, le commandant de l’armée de l’air ukrainienne, le général Serhiy Holubtsov, a déclaré que les pilotes ukrainiens pourront apprendre à contrôler et à piloter des chasseurs F-16 en moins de six mois.

L’Ukraine va lancer une contre-offensive avant la fourniture d’avions de combat occidentaux

 “Pour une contre-offensive, bien sûr, la domination dans les airs est importante, mais nous utiliserons les armes dont nous disposons maintenant”, a expliqué le ministre de la Défense Oleksiy Reznikov. Il a ajouté que l’Ukraine possède des armes héritées de l’époque soviétique, et celles fournies et continuent d’être fournies par des partenaires.

Reznikov est convaincu que l’Ukraine recevra des avions de combat modernes de quatrième génération. Dans le même temps, il a noté qu’en plus du temps accordé aux partenaires pour prendre une décision sur le transfert des chasseurs, du temps sera également nécessaire pour la formation des pilotes et des ingénieurs qui entretiennent l’équipement.

Le soutien unanime de la Finlande à l’Ukraine et le contexte historique commun. Ukraine in Flames №385

Depuis les premiers jours de la guerre, la Finlande a fourni une aide militaire, économique et humanitaire inestimable à l’Ukraine. Le Premier ministre finlandais insiste sur le fait que les actions de la Russie en Ukraine sont devenues un tournant pour le monde et que les relations avec la Russie ne peuvent pas revenir à ce qu’elles étaient avant cette invasion. La guerre en Ukraine a mis à l’épreuve la neutralité de longue date de la Finlande et a été un énorme catalyseur pour leur décision de rejoindre l’OTAN alors qu’ils réalisaient que les moyens militaires conventionnels étaient revenus en Europe.

Regardez Ukraine in Flames #385 pour en savoir plus sur la position ferme de la Finlande sur la guerre russo-ukrainienne dans un contexte historique et politique plus profond.

Invités:

  • Saara Hirkjo, membre du Parlement finlandais
  • Denys Kovaliov, candidat en sciences historiques, directeur du Centre d’études finno-hongroises du nom d’Anatoliy Ryabov