La bataille de Severodonetsk continue L’armée ukrainienne ne laisse pas l’ennemi prendre le contrôle de l’autoroute Bakhmout-Severodonetsk et maintient également le contrôle à Severodonetsk. Ceci est indiqué dans le résumé de l’état-major général des forces armées ukrainiennes à 18 heures. Dans la direction de Donetsk, l’armée russe concentre ses efforts sur l’établissement d’un contrôle total sur la ville de Severodonetsk et le blocage des troupes ukrainiennes dans la région de Lysytchansk. Les soldats ukrainiens contrecarrent les tentatives russes de prendre le contrôle de l’autoroute Bakhmout-Severodonetsk.
Le matin du 6 juin, le chef de l’administration militaire de la région de Louhansk, Serhiy Hayday, a déclaré que la situation à Severodonetsk s’était aggravée. Auparavant, la moitié de la ville avait été reprise lors de la contre-offensive, mais maintenant les forces armées ukrainiennes tiennent leurs positions dans la zone industrielle.
Bombardement des régions de Soumy et de Tchernihiv. Dans la soirée du 6 juin, pendant une heure, les troupes russes ont tiré trois fois sur les zones frontalières de Soumy et Tchernihiv. Le service national des gardes-frontières d’Ukraine a déclaré : «Depuis le village russe de Tchernozemny Gorodok, l’ennemi a tiré des mines de 120 mm sur la zone frontalière du district Horodyanskyi de la région de Tchernihiv. Les russes ont tiré deux coups sur la région de Soumy. L’ennemi a tiré 6 mines à la frontière du district d’Okhtyrka, et un drone russe a également largué des engins explosifs sur cette section. 17 autres mines ont été larguées sur la zone frontalière du district de Soumy». Nous rappelons qu’il n’y a pas de troupes russes dans les régions de Tchernihiv ou de Soumy.
L’armée russe continue d’exporter du métal de Marioupol et du blé ukrainien du sud du pays. Selon les images satellites de Planet Labs, depuis début juin, deux cargos sont entrés dans le port temporairement occupé de Marioupol. L’un y est apparu le 1er juin et est sorti en deux jours. L’autre, le 4 juin. Il reste actuellement au port.
Les deux navires, comme on peut le voir depuis le satellite, étaient chargés de produits métalliques. Leurs noms n’ont pas encore été établis. Les médias russes avaient précédemment rapporté que la cargaison était acheminée vers la ville russe de Rostov-sur-le-Don, prétendument « conformément aux accords » conclus avant l’invasion à grande échelle.
Dans le même temps, la direction du port a démenti cette information, affirmant que le métal appartenait à «Metinvest». La société de Rinat Akhmetov et Vadim Novinskyi a également déclaré qu’elle n’avait donné aucune commande pour envoyer ses produits en Russie.
Les céréales que les occupants russes volent aux agriculteurs ukrainiens dans les territoires temporairement occupés sont exportées vers la Syrie, où l’agresseur a déjà envoyé 100 000 tonnes de blé. Des images satellites montrent des navires russes chargeant du grain ukrainien en Crimée occupée, très probablement sortis de la région occupée de Kherson et d’autres territoires temporairement non-contrôlés.
Le ministère de la Politique agraire de l’Ukraine affirme que les russes ont volé environ 500 000 tonnes de céréales, un tiers du volume dans les territoires occupés. Ils ont essayé de « d’exporter » une partie de ce grain en Egypte.
Ukraine on Fire №86 : Comment la Russie a utilisé le langage dans le linguicide et la désinformation
Le monde a besoin de connaître le génocide linguistique délibéré séculaire que les Ukrainiens ont subi dans l’Empire russe. Cela fait partie de la stratégie de destruction de l’empire par rapport au peuple conquis. Les Ukrainiens ont survécu aux interdictions, aux punitions sévères et à l’exil pour leur langue maternelle. La Russie d’aujourd’hui est tout aussi motivée à utiliser la langue russe comme outil de répression, comme toute l’Histoire. Ukraine on Fire №86 explique comment la Russie a utilisé la langue contre l’Ukraine.
Orateurs :
Taras Kremin, commissaire à la protection linguistique de l’Ukraine ;
Olha Kyryliuk, candidate en sciences philologiques, Université pédagogique État ukrainien central de Volodymyr Vynnychenko
Larysa Masenko, linguiste de société, professeure à l’Académie nationale de l’Université de Kyiv-Mohyla
Ukraine on Fire №87 : Kharkiv vit en première ligne de la guerre russe
Ukraine on Fire №88 : Torture russe et propagande russe : comment elles se renforcent mutuellement