La semaine a été marquée par une tension diplomatique entre Donald Trump et l’Ukraine. Au début de la semaine, des négociations ont eu lieu entre les États-Unis et la Russie en Arabie saoudite : l’Ukraine et l’Europe n’y ont pas participé, et le président Zelensky a déclaré que l’Ukraine ne reconnaîtrait pas ces accords.
L’Union européenne élabore un important paquet d’aide à l’Ukraine, sur fond d’inquiétudes selon lesquelles Zelensky pourrait être poussé à accepter un accord « catastrophique » avec la Russie, rapporte Bloomberg. Mark Rutte a affirmé que l’Europe était prête à fournir des garanties de sécurité à l’Ukraine, bien qu’aucun consensus ne soit trouvé sur l’envoi de troupes en Ukraine. De son côté, le président du Comité militaire de l’OTAN a indiqué que les États-Unis resteraient dans l’Alliance, mais pourraient retirer une partie de leurs troupes d’Europe.
En fin de semaine, l’envoyé spécial de Donald Trump, Keith Kellogg, a visité l’Ukraine. Après sa rencontre avec Zelensky, Kellogg n’a fait aucune déclaration, bien que Zelensky ait qualifié la rencontre de positive.
L’Union européenne a également approuvé un nouveau paquet de sanctions contre la Russie.
Enfin, plusieurs dirigeants européens envisagent de se rendre en Ukraine le 24 février, à l’occasion du troisième anniversaire de l’invasion à grande échelle de la Russie. Bien que les présidents du Conseil européen, António Costa, et de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ainsi que le Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, soient pressentis, aucun leader n’a encore confirmé sa venue à Kyiv.
Selon Politico, les dirigeants de la Lituanie, de la Lettonie, de Malte et du Canada pourraient se rendre en Ukraine ce jour-là, ou bien participer virtuellement pour témoigner leur soutien à Kyiv. La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, prendra également part à l’événement, bien que son format de participation ne soit pas encore précisé.
Plusieurs sources impliquées dans l’organisation de la rencontre ont déclaré à Politico qu’il était impossible de divulguer les noms des dirigeants présents pour des raisons de sécurité.