Moustafa Djemilev: les occupants russes préparent une déportation des Tatars de Crimée.

« Depuis le début de l’occupation, 18 personnes ont disparu en Crimée. La plupart d’eux sont les Tatars. Le service de la sécurité russe nie sa responsabilité. Cependant, deux personnes portées disparues ont été kidnappées dans la rue, les témoignes ont eu le temps d’enregistrer les plaques d’immatriculation et nous avons su que c’était la voiture de « l’autodéfense de la Crimée ». « L’autodéfense » est composée des retraites de SBU, FSB, des cosaques de Don et des criminels de toute sorte », a déclaré le chef du Mouvement national des Tatars de Crimée lors d’une conférence de presse en Ukraine Crisis Média Center.

« Les occupants russes font tout pour que les Tatars de Crimée quittent la péninsule. Ils font tout pour effrayer les gens, pour éradiquer la dissidence. En deux semaines, les services fédéraux ont effectué plus de 40 perquisitions. Ils recherchent les armes ainsi que « les livres défendus ». Le registre des « livres défendus » compte plus de 2 000 titres, ce sont des livres religieux et laïques. L’autre méthode utilisé par les occupants russes, ce sont les amandes. Tous les Tatars, tous les habitants de Crimée qui se sont prononcés contre l’occupation, qui critiquent le gouvernement russe, qui se réunissent dans la rue pour discuter sont condamnés à une amende. Les Tatars qui sont venus m’accueillir à la frontière au mois de mai sont condamnes à quelques millions de roubles d’amande», a raconté Monsieur Djemilev. Mais le président russe Vladimir Poutine avait aussi déclaré au mois de février 2014, que la Russie n’a aucune prétention territoriale sur l’Ukraine. Mais le président russe Vladimir Poutine avait aussi déclaré au mois de février 2014, que la Russie n’a aucune prétention territoriale sur l’Ukraine. Il ne faut jamais faire confiance aux politiques russes ».

« L’ambiance de terreur regne sur la Crimée: Les jeunes gens reçoivent les convocations dans l’armée. Les autorités russes font cela pour qu’ils quittent volontairement le territoire de la Crimée avec leurs familles ».

Monsieur Djemilev attire l’attention de la communauté sur le fait alarmant que la frontière entre l’Ukraine et la Crimee n’est pas du tout protégée. « Vous payez 2 000 UAH et vous transportez tout ce que vous voulez. Les gens en profitent pour transporter les produits alimentaires, mais on peut aussi transporter les armes et les explosifs sans problèmes. Il faut absolument renforcer la frontière, car il y a une réelle menace de l’invasion de la Russie en l’Ukraine du territoire de la Crimée ».