https://www.youtube.com/watch?v=bHsurpVFhno

Les films «Alisa in Warland » et « Shérifs ukrainiens » témoins de la Révolution de Dignité, de la guerre et du quotidien des Ukrainiens à travers l’objectif de la caméra des metteurs en scène de ces films participant au festival du cinéma documentaire à Amsterdam

WATCH IN ENGLISH

Kiev, le 3 décembre 2015 – Les documentaires  des metteurs en scène ukrainiens «Alisa in Warland » et «Shérifs ukrainiens» ont participé au festival des documentaires à Amsterdam, «Shérifs ukrainiens» a été récompensé par le prix spécial du jury; les scénarios  sont écrits à partir d’histoires réelles avec  des personnes connues. «Alisa in Warland» emmène les spectateurs dans le monde de la Révolution de la Dignité et des événements à l’Est de l’Ukraine. «Shérifs ukrainiens» fait découvrir le quotidien inconnu des Ukrainiens dans un village perdu de la région de Kherson.  Les metteurs en scène ont décrit les parcours de leurs films lors d’une conférence de presse à l’Ukraine Crisis Média Center.

Le sujet du film «Shérifs ukrainiens » est un travail quotidien des shérifs du village de Stara Zbourivka qui, théoriquement, sont des «assistants civils d’inspecteurs de police », mais en réalité, assurent seuls le maintien de l’ordre dans la communauté car dans ce village perdu où la police ne vient que dans des cas exceptionnels. À travers une série d’histoires courtes, le spectateur découvre le quotidien d’un village ukrainien. «Ceci n’est pas seulement l’histoire d’une expérience intéressante, mais ce village est un exemple de toute l’Ukraine », dixit Roman Bondartchouk, metteur en scène du film.

«Alisa in Warland» est une histoire d’événements troubles de 2013-2014, liés à l’histoire personnelle d’Alisa Kovalenko, réalisatrice du film. Elle a filmé lors des événements sur le Maidan; au printemps, elle est partie avec sa caméra à Donetsk pour filmer un point de passage entre Slovyansk et Kramatorsk, discuter avec les militaires ukrainiens et les gens ordinaires aux opinions politiques différentes.  Elle a été enlevée, donc  elle a eu l’occasion d’entendre les opinions des personnes «de l’autre côté».  «C’était surréaliste, être en prison et parler des programmes du montage», se souvient-elle, car c’est la première question qu’on lui a posée après l’interrogatoire. Après sa libération, elle est à nouveau partie avec sa caméra sur le front, notamment à Pisky et à l’aéroport de Donetsk. Alisa souligne qu’elle n’avait pas l’intention de devenir l’héroïne de son propre film, au début, c’était seulement un essai documentaire sur  les événements. Parallèlement,  sa copine Luba Dourepko, préparait un film avec des étudiants dont Alisa était le personnage principal.  Mais lorsque les filles ont montré leurs films aux professeurs du collège d’Andrzej Vayda où elles ont commencé à faire leurs études, les professeurs ont décidé qu’il valait mieux réunir ces deux films en un seul projet.

Les deux films seront diffusés  lors d’un prochain festival du cinéma documentaire DocuDays et «Alisa in Warland» sera diffusé lors d’Artdocfesti à Moscou dans le cadre du programme «Empire. Effondrement ».