Russian occupation authorities kept reassuring for long that there is no coronavirus in the occupied peninsula. As of March 26 seven cases of COVID-19 were confirmed in occupied Crimea. Reports also say that there are several hundred patients with suspected coronavirus infection in
Les autorités d’occupation russes ont longtemps affirmé qu’il n’y avait pas de coronavirus sur la péninsule. Mais à l’heure actuelle, 15 cas de COVID-19 ont été confirmés en Crimée occupée. En outre, il est connu que plusieurs centaines de patients suspects d’infection au coronavirus se trouvent dans les hôpitaux de Crimée.
En revanche, il n’existe aucune information officielle sur la propagation du coronavirus dans les territoires des pseudo Républiques de Donetsk et de Louhansk. Les autorités d’occupation prétendent qu’il n’y a pas de virus dans ces territoires.
Les médias ukrainiens ne peuvent généralement pas vérifier les informations sur la propagation du coronavirus dans les territoires occupés. Mais ils cherchent à le faire en interviewant des personnes et en consultant des experts et des organisations de défense des droits de l’homme. Quelle est la situation actuelle concernant le coronavirus dans les territoires non contrôlés, lisez ci-dessous l’article de l’UCMC.
Les territoires occupés de Donetsk, de Louhansk et de Crimée sont isolés depuis près de deux semaines maintenant. Le 16 mars, l’Ukraine avait restreint l’accès par les points de contrôle sur la ligne de démarcation avec les prétendues Républiques populaires de Donetsk et de Louhansk et a définitivement fermé tous les points de contrôle le 22 mars. Les autorités des pseudos Républiques populaires de Donetsk et de Louhansk ont fermé les points de contrôlés situés de leur côté.
La Russie a fermé ses frontières aux étrangers le 16 mars. L’ordonnance s’appliquait également à la frontière ukrainienne non contrôlée dans le Donbass, mais le 23 mars, le gouvernement russe a fait une exception pour les personnes enregistrées dans les soi-disant Républiques populaires de Donetsk et de Louhansk. Au total, 140 organisations internationales des droits de l’homme ont déjà appelé les responsables officiels de Moscou et du monde à prendre des mesures immédiates pour prendre soin des prisonniers dans les prisons russes et les territoires occupés.
Y- a-t-il des cas de coronavirus dans les territoires occupés de Donetsk et de Louhansk
Les informations des autorités ukrainiennes. Le 13 mars, le ministre de l’Intérieur de l’Ukraine Arsen Avakov a déclaré que 12 cas de coronavirus SARS-CoV-2 avaient été détectés à Horlivka, contrôlée par le DNR. Il n’a pas nommé les sources de l’information.
Et le 24 mars, un service de presse du ministère de la Défense de l’Ukraine a déclaré que le pouvoir autoproclamé dans les territoires non contrôlés masque la propagation du coronavirus.
Les informations des défenseurs des droits de l’Homme, Eastern Human Rights Group. Selon Eastern Human Rights Group, il y a deux semaines les habitants des territoires non contrôlés recevaient des informations selon lesquelles le nombre de décès dans les territoires occupés était dû à la grippe porcine et non pas au coronavirus. Désormais, l’auto-isolement des patients atteints de pneumonie est contrôlé par le soi-disant «Ministère de la sécurité d’État», les médecins signent une lettre de non-divulgation et, dans des hôpitaux distincts de Makiivka et Donetsk, l’autopsie de ceux qui seraient morts du coronavirus est effectuée. Les informations sur les résultats sont classées secrètes.
Selon les informations fournies à Eastern Human Rights Group par des médecins travaillant dans les territoires non contrôlés, en deux semaines 571 habitants de la pseudo République populaire de Donetsk se sont rendus chez le médecin pour une grippe, 132 pour une pneumonie. Les autorités de Donetsk ont décidé que les patients présentant des signes COVID-19 devaient être soignés en dehors de Donetsk. Pour ceux qui ont besoin de réanimation, 25 places ont été aménagées dans des hôpitaux situés à l’extérieur de Donetsk, 545 pour les patients les cas les moins graves. Dans les territoires non contrôlés de la région de Louhansk, 710 personnes sont atteintes de la grippe, 103 autres sont suspectées d’avoir une pneumonie.
Au cours des années précédentes, de tels calculs n’avaient pas été effectués, il est donc impossible de dire si le nombre de demandes a augmenté.
Les informations de la Croix-Rouge. Olexandre Vlasenko, un représentant du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) en Ukraine, qui fournit des soins humanitaires et médicaux au Donbass, a avoué à Hromadske que les informations sur le coronavirus dans les territoires des pseudo Républiques populaires sont rares. Il explique que la Croix-Rouge ne fournit que les médicaments que demandent des «structures» locales.
Il ne dispose pas d’informations sur les appareils de ventilation artificielle, mais il estime que, s’ils sont bien présents dans les hôpitaux de Donetsk et de Louhansk, leur nombre sera insuffisant en cas de propagation du virus.
Crimée: 15 cas confirmés et de nombreux décès par pneumonie
Selon les informations officielles, 15 cas de coronavirus ont déjà été enregistrés en Crimée.
On sait que le premier malade est un résident d’Evpatoria qui possède un passeport russe et est récemment revenu de France, où il s’était rendu avec un passeport biométrique ukrainien. Cet habitant infecté de la Crimée occupée n’est pas inclus dans les statistiques officielles des patients COVID-19 en Ukraine.
Les habitants de la Crimée parlent d’un manque d’informations.
Selon les autorités d’occupation, en Crimée au cours de ce printemps, le seuil de maladies du SRAS est dépassé d’environ 7%. La quarantaine n’a pas été introduite sur la péninsule, mais les événements de masse sont interdits, et à l’aéroport les médecins auraient vérifié la température de tous les arrivants. Les écoles et les universités fonctionnent, seuls certains établissements d’enseignement supérieur et certaines classes, où de nombreux enfants sont malades, ont été fermés.
Une infirmière travaillant dans l’un des hôpitaux de la péninsule a déclaré au public que si une personne atteinte du COVID-19, venue des «pays peu fiables», arrive à l’hôpital, on lui prélève des échantillons, tout le monde est enfermé pour une quarantaine de deux semaines
à l’hôpital sans avoir la possibilité de communiquer entre étages.
Elle dit qu’il y a de nombreux décès par pneumonie dans la péninsule – deux de ses amis sont morts en quelques jours. Cela s’est produit avant même le premier cas diagnostiqué de COVID-19.
Selon la même infirmière, les hôpitaux n’acceptent que les patients dans un état de santé très préoccupant, toutes les opérations prévues ont été annulées jusqu’au 12 avril. Les agents de santé changent de masque toutes les deux heures. Il n’y a pas de tests pour le coronavirus à l’hôpital de Karina, qui dispose en outre de six respirateurs artificiels. Karina dit que cela ne suffit pas, mais il n’y en aura pas plus. À Simferopol, il est possible de prélever des échantillons de la personne infectée pour détecter des champignons ou des bactéries pathogènes.
Le 21 mars, les médias locaux de Crimée ont signalé près de trois cents personnes suspectées d’avoir un coronavirus. Dans le même temps, les autorités d’occupation ont déclaré que les hôpitaux de Crimée étaient prêts pour une éventuelle propagation du coronavirus – ils disent qu’il y a 71 chambres stériles, des lits dans les services, des ambulances spéciales.
L’hôpital de Sébastopol possède un seul véhicule pour transporter des patients particulièrement sévères. Les autorités d’occupation russes ont mis en place une hotline. Pour le moment, nous ne savons pas combien il ya de respirateurs artificiels dans les hôpitaux, mais certains ont réussi à s’en procurer depuis le début de l’occupation et les appels d’offres continuent pour en acheter.