Sur les 50 000 prisonniers recrutés du bataillon Wagner, il n’en reste que 10 000 au front, rapportent les médias
Sur les 50 000 prisonniers russes recrutés par le bataillon de Wagner du Kremlin pour participer à la guerre à grande échelle contre l’Ukraine, il en reste 10 000.
C’est ce qu’a déclaré la chef de la Fondation “Rous’ Sydiachaya”, Olga Romanova, dans une interview avec le projet My Russian Rights.
“…Selon nos données, 42 000 à 43 000 [prisonniers] avaient été recrutés fin décembre. Maintenant, très probablement, il y en a plus de 50 000. 10 000 d’entre eux combattent au front, car tous les autres sont soit tués, soit blessés, soit ont disparu, soit ont déserté, soit se sont rendus », affirme Romanova.
Selon elle, à l’automne, les prisonniers ont commencé à déserter le bataillon Wagner “avec une force terrible”. Romanova estime que le propriétaire des wagnériens, l’oligarque Yevgenyi Prigozhine, qui “a promis à Poutine de gagner la guerre”, ne tient pas compte des militants qui se sont rendus ou se sont échappés avec des armes, et beaucoup d’entre eux sont considérés comme tués. La responsable de la fondation a également signalé que certains proches des “wagnériens” reçoivent des cercueils vides.
La Fédération de Russie perd du potentiel dans les airs
Lundi 23 janvier, six cibles aériennes ont été détruites dans le Donbass. Cela a été rapporté par le service de presse de l’Armée de l’air ukrainienne sur Telegram.
Selon le commandement, les appareils suivants ont été détruits : deux avions d’attaque russes Su-25, un hélicoptère d’attaque Ka-52, deux missiles aériens guidés Kh-59, un drone opérationnel-tactique Orlan-10. L’état-major ukrainien a rapporté que depuis le début de l’invasion à grande échelle, un total de 287 avions et 277 hélicoptères russes, ainsi que 1 894 drones et 749 missiles de croisière, ont été détruits.
De plus, selon les calculs du renseignement militaire ukrainien, la Russie possède jusqu’à 20% de son stock d’avant-guerre de missiles de haute précision – environ 550 unités – elle les combine donc avec des drones kamikazes et modifie les S-300 et S-400 missiles pour des lancements sol-sol.
C’est ainsi que le représentant de la Direction principale du renseignement du ministère de la Défense Vadym Skibitskyi a donné les chiffres dans une interview à “Delfi”. “Ils ont des Iskander, des X-101, X-555. Selon nos calculs, la Russie ne possède pas plus de 20% des réserves d’avant-guerre et de ce qui a été produit pendant la guerre. Cela représente environ 550 unités. Leur potentiel est suffisant pour effectuer deux ou trois frappes massives d’un montant de plus de 80 missiles.
La dernière frappe était inférieure à 30 missiles de haute précision. Cela signifie qu’ils ont un déficit, ils n’ont pas le temps de reconstituer leur arsenal. Ils sont allés dans l’autre sens : pour couvrir un tel déficit, ils utilisent désormais des drones kamikazes, à la fois de fabrication iranienne et les leurs.
Les Russes ont commencé à modifier les missiles S-300 et S-400 et à les lancer en tant que missiles sol-sol. Ce n’est pas une arme de précision, mais c’est dévastateur.”
Podcast « L’Ukraine, face à la guerre »
La réhabilitation des militaires ukrainiens : les défis à affronter – avec Olga Halchenko | Ep. 12
Selon les statistiques officiels, presque 1 million d’Ukrainiens font partie de forces armées ukrainiennes. Tous auront besoin de réhabilitation après la guerre. Comment l’organiser ? Quels sont les besoins les plus immédiats ?
Dans cet épisode du podcast “L’Ukraine, face à la guerre” nous rencontrons Olga Halchenko, volontaire, qui travaille dans la fondation “Renaissance”. Olga raconte son expérience de l’aide aux militaires ukrainiens et parle des problèmes réels rencontrés par les militaires. Présentatrice: Tetyana Ogarkova, universitaire et journaliste, responsable du département international chez Ukraine Crisis Media Center.
Bakhmout, Ukraine : quelle est la situation dans la ville ? Ukraine in Flames №319
Cette ville de la région de Donetsk a été un champ de bataille pendant plus de 6 mois. Les forces russes, principalement le groupe paramilitaire “Wagner”, composé de criminels recrutés directement dans les prisons à sécurité maximale, ne peuvent pas capturer la ville. Bakhmout elle-même n’a aucune signification militaire stratégique, mais les Russes l’ont promu dans les médias, elle a donc une signification politique. Les Russes n’accordent aucune valeur à la vie humaine, ni la nôtre ni la leur. Ils bombardent constamment la ville et tous les villages environnants. Pour le moment, Bakhmout est presque complètement détruite, 90% de la population a été évacuée ou est décédée. Voir Ukraine in Flames #319 pour en savoir plus sur la situation actuelle à Bakhmout, en Ukraine.
